Gérard Delaunay, maire de Candé (Maine-et-Loire) pendant la période visée par la Chambre régionale des comptes, de 2016 à 2020, s’est expliqué publiquement jeudi 16 décembre 2021 sur les observations formulés sur sa mandature. Il estime que la charge importante d’emprunts est due à "des nécessités et à des choix opérés par les conseils municipaux successifs".
Chantiers et investissements
Il évoque des problèmes de sécurité dans le quartier de la Ramée (trottoirs, assainissement).
Pour ne pas être contraint de fermer l’église Saint-Denis, et après une expertise en 2005, il a fallu engager des travaux très importants de sécurité. Un chantier de rénovation s’est immiscé dans le dossier. Un chantier qui aura duré plus longtemps que prévu en raison de la défection d’une entreprise.
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Concernant la maison pluridisciplinaire de santé qui a bénéficié de 70 % d’aides sur un coût total de 2 millions d’euros, Gérard Delaunay dit "avoir ainsi évité que ne se crée un désert médical".
Cette réalisation bénéficie aux habitants de communes des alentours et que le retour sur investissement de la part communale se fait sur onze années avec les loyers.
Les impôts en question
Gérard Delaunay indique avoir eu conscience que quelques années allaient être difficiles en termes d’investissements, qu’il fallait maîtriser les dépenses de fonctionnement pour essayer de retrouver de l’épargne.
C’était sans compter sur la crise Covid qui aurait coûté plus de 200 000 € aux finances de la commune. Il regrette "la vision à l’instant T de la Chambre et aurait préféré une analyse pluriannuelle".
La Chambre lui reproche de ne pas avoir augmenté les taxes d’habitation et foncières. Si le taux de la taxe d’habitation est figé à ce jour, le maire Pascal Crossouard n’a pas exclu "de hausser le taux de la taxe foncière".
Quelques largesses ou effets de bonté sont notés par la chambre, comme les frais de fonctionnement de la piscine entièrement supportés par Candé quand plus de 70 % de sa fréquentation se fait avec du hors commune, mais aussi l’accueil dans les écoles Candéennes d’enfants de communes voisines, et ce sans compensation.
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