À 62 ans, Martial Galand a vraiment galéré. Il a été 4 ans sans abri. Mais la situation s'arrange. Début 2022, il aura les clés de son appartement à Château-Gontier (Mayenne).
Originaire de Segré (Maine-et-Loire), Martial Galand est apprenti charcutier boucher à 15 ans, à Vern-d’Anjou (Maine-et-Loire). La vie semble prometteuse malgré ses difficultés à l’écrit et à la lecture. Le secteur d’activité embauche. Pendant une vingtaine d’années, il enchaîne les places de tâcheron dans les abattoirs, partout en France.
Descente aux enfers
En 1985, c’est la descente aux enfers. Martial commet l’irréparable.
Il écope de vingt ans de prison. À sa sortie en 1997, il retrouve femme et enfants, se marie mais le couple se sépare en 2017.
Martial Galand travaille aux espaces verts à Château-Gontier (Mayenne), puis en intérim comme soudeur, plaquiste, agent d’une société d’abattage de volailles et d’une laiterie.
À cause de son casier judiciaire, personne ne veut l’embaucher.
Il choisit de se débrouiller seul. Sur la route, il écume les villes de France.
Martial Galand prend goût au voyage. Il apprend l’art de la prestidigitation au contact de saltimbanques.
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La rue est un milieu très rude.
Martial sera agressé à Nantes (Loire-Atlantique). Mais le temps fait son œuvre. Il digère peu à peu la séparation.
Bientôt un logement
À Château-Gontier (Mayenne), tous les mois, Martial Galand se rend au centre d’accueil et d’hébergement d’urgence pour sans-abri, rue du 11-Novembre.
Un jour, quelqu’un lui propose un poste d’agent dans une société de nettoyage. À temps partiel au début, il décroche un 35 heures et un CDI.
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Accompagné d’une assistante sociale, et reprenant confiance en lui, Martial Galand ose pousser la porte d’une agence immobilière.
Le 12 janvier 2022, on lui donnera les clés de son appartement.
Martial a le sourire. Noël sera joyeux en 2021, fêté en famille.
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