Invalidante, l’endométriose est un vrai problème de société ! Le 12 janvier 2022, le gouvernement a dévoilé son programme pour comprendre cette maladie inflammatoire et chronique de l’appareil génital féminin, qui serait d’origine génétique, hormonale et environnementale. Lydie Bouvier-Aussage à Chemazé (Mayenne) en souffre, et témoigne.
Cette maladie s’explique par le développement de tissu comparable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus, qui colonise d’autres organes, et subira, lors de chacun des cycles menstruels ultérieurs, l’influence des modifications hormonales.
Lydie Bouvier-Aussage, 43 ans, a eu la chance d’être diagnostiquée, jeune, souffrante d’endométriose, en 2000.
Une vie calculée en fonction du cycle
Lydie Bouvier-Aussage se rappelle.
On lui répétait à l’envi que c'était normal.
Lydie avait un désir d’enfant très tôt dès 18 ans, inassouvi et pour cause.
Lydie se décide à consulter un gynécologue.
À l’échographie, on lui détecte des ovaires polykistiques. Dirigée à Nantes (Loire-Atlantique), elle a 21 ans quand elle subit une célioscopie, un curetage du tissu endomètre.
Elle suit un traitement, une injection intraveineuse, qui déclenche la ménopause. Ainsi, elle ne souffre plus.
Toujours suivie au niveau médical
Lydie Bouvier-Aussage s'est tournée également vers la médecine holistique parce qu'elle ne satisfait pas de la prise médicamenteuse.
Elle se met à l’acupuncture, à l’homéopathie, phytothérapie, hypnose. Cela l’amène à devenir thérapeute en 2017.
Pour autant, tout n’est pas résolu. À l’approche du cycle, aujourd'hui, elle a appris à ralentir son rythme de vie pour accueillir ses lunes. Lydie Bouvier-Aussage est cependant encore sujette à des crises passagères, plus espacées. Elle est suivie par une sage-femme.
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