Avant 1982, les Augustines de la Miséricorde de Jésus vivaient au monastère Saint-Julien à Château-Gontier (Mayenne). Avec l’agrandissement du centre hospitalier, les sœurs ont dû déménager au monastère de l’Olivier. En janvier 2022, ce dernier ferme ses portes.
Sœur Annie, la prieure, est la dernière religieuse au monastère de l'Olivier à Château-Gontier. Elle se rappelle.
Fille d’un peintre décorateur et d’une mère couturière artistes à Château-Gontier, Annie Morillon va à l’école au couvent des Ursulines. Dès l’âge de 7 ans, l’appel de Dieu chemine en elle.
Rentrée dans les ordres en 1967
Infirmière, sœur Annie rentre au monastère des Augustines de l’hôtel-Dieu Saint-Julien, en 1967.
Elle apporte son soutien aux personnes en détresse, clochards, alcooliques, réfugiés, familles en deuil.
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Dans les années 1960-1970, les congrégations religieuses étaient encore nombreuses : les sœurs Ursulines, de l’Espérance, de Saint-Vincent-de-Paul, les pères du Saint Sacrement. Les Augustines retrouvent une vie canoniale après le Concile Vatican ll.
Mais de 34 au départ, elles ne sont plus que 24 à leur arrivée au monastère de l’Olivier. La crise des vocations s’accentue.
En partance
Sœur Annie est la dernière à vivre au monastère de l’Olivier à Château-Gontier (Mayenne). Prochainement, elle va partir rejoindre les Augustines à Pont-l’Abbé (Finistère).
Près de Quimper (Finistère), elle entend prêter une écoute auprès des gens. À 76 ans, elle souhaite prendre du temps si elle le peut pour « peindre, jouer de la musique, et continuer de servir.
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