Pas de panique pour le moment, mais la vigilance est de mise face à des voyants qui restent au rouge.
C’est ce qu’on retient depuis la découverte, vendredi 28 janvier 2021, d’un cas de grippe aviaire à Ballots, dans le Sud-Mayenne.
A quelques km, entouré de ses 150 000 poules pondeuses à Renazé (Mayenne), Anthony Salmon ne prend pas le sujet à la légère.
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D’autant plus que les restrictions pour protéger les volailles ne manquent pas : "Il faut d’abord souligner que le cas qui a été détecté était chez un particulier, dans une basse-cour.
À chacun sa responsabilité
Sans vouloir jeter la pierre aux particuliers, Anthony Salmon les appelle eux aussi à faire preuve de la plus grande prudence :
Un stress en plus
Même si la vigilance fait désormais partie du quotidien des éleveurs de volailles à travers ces mesures liées à la biosécurité, le stress n’en est pas moins réduit.
"Dès qu’on a appris l’information vendredi soir, on s’est appelé entre éleveurs. C’est une vraie inquiétude, on prend vraiment le dossier au sérieux", admet Anthony Salmon. Ce dernier évoque les conséquences d’une potentielle contamination chez des professionnels :
"Ça voudrait dire abattage direct des poules et désinfection totale. Et ce ne sont pas les seules conséquences. Par exemple, pour ce qui est des poules pondeuses, il faut ensuite compter six mois pour pouvoir accueillir à nouveau des volailles chez soi."
Une non-propagation rassurante
Contacté mercredi 2 février 2021, Anthony Salmon et ses homologues voient cependant d’un bon œil l’absence de nouveaux cas détecté.
Le président de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) de la Mayenne se veut lui aussi rassurant.
Dans un communiqué fin janvier 2022, les services de l’État rappellent l’importance de "signaler toute mort suspecte de volatiles auprès d’un vétérinaire".
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