Après la première maison pluridisciplinaire de santé (MSP) ouverte en 2019 à la Motte-Vauvert, une deuxième maison de santé est en projet à Château-Gontier (Mayenne). Le but : éviter un désert médical. Voici ce que l'on sait sur ce projet en février 2022.
Quand ?
Le chantier doit démarrer cette année. D’après Philippe Henry, président de la communauté de communes du Pays de Château-Gontier, le début des travaux pourrait intervenir à l’automne 2022.
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Où ?
Pour l’instant, le lieu exact d’implantation de cette maison de santé n’a pas été dévoilé. Si l’Ehpad Saint-Joseph a été évoqué un temps, ce n’est plus à l’ordre du jour.
Sans accepter de révéler son emplacement exact, Philippe Henry parle d’un terrain offrant « quasiment 3 000 à 4 000 m2 au sol » avec « des perspectives d’évolution » notamment pour le « stationnement et l’accessibilité ».
S’il ne désigne pas encore au grand public ce terrain sur une carte, Philippe Henry avoue : « On a localisé le terrain. Il se situe entre Azé et le faubourg de Château-Gontier ».
Combien ?
Le coût de cet équipement a été évoqué lors du vote du budget 2022 de la communauté de communes du Pays de Château-Gontier, mardi 1er février 2022.
Une enveloppe de 2,7 millions d’euros est prévue. Cette somme doit servir à créer ce pôle médical et à « travailler sur un premier satellite qui pourrait être positionné dans une des communes de la communauté de communes », comme l’a évoqué Philippe Henry, précisant son propos en parlant de Saint-Denis-d’Anjou.
Ce projet doit bénéficier de subventions de l’État et de la Région pour pouvoir s’équilibrer financièrement.
« Ces maisons de santé ont pour but d’installer des professionnels de nos territoires et surtout de préparer l’avenir », a estimé Philippe Henry.
Avec quels professionnels de santé ?
Construire une maison de santé, c’est bien. Savoir quels professionnels de santé l’occuperont, c’est encore mieux.
Mardi 1er février 2022, Philippe Henry a expliqué que le travail préparatoire de ce projet, réalisé en concertation entre la municipalité, la communauté de communes, l’hôpital et la médecine de ville a déjà permis de choisir un groupe de praticiens « avec cinq ou six médecins et une quinzaine de professionnels de santé ».
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