Le 18 mars 2022, ce sont les 60 ans des accords d'Evian, qui marquent la fin de la guerre d'Algérie. Rémi Fougère, un habitant de Château-Gontier (Mayenne) se rappelle ses mois passés en Algérie, en tant que jeune soldat à l'époque.
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En avril 1961, Rémi Fougère débarquait à Oran au nord-ouest de l’Algérie. Originaire de Laigné (Mayenne), commune de Prée-d'Anjou, il a tout juste 20 ans. Deux ans plus tôt, il s’est engagé sous les drapeaux.
Affecté dans l’armée du train, au camp d’Auvours près du Mans (Sarthe), il apprend le métier de moniteur mécanicien dépanneur.
« On était insouciant »
l’issue de cette formation, Rémi Fougère savait qu’il partirait en Algérie où la guerre faisait rage depuis quatre ans. Il arrive en Algérie à Oran, puis à Tiaret au sud vers les Hauts Plateaux.
Rémi Fougère ne pensait pas au risque.
Le soldat 1re classe Fougère est détaché dans un régiment de spahis au village de La Fontaine en Algérie.
Rémi Fougère ravitaille en carburant et en chevaux les soldats postés en montagne.
Au village de La Fontaine, il est témoin d’interrogatoires musclés.
Un jour, il a vu 25 soldats français emportés par la crue d’un oued.
A l’été 1962, après les rapatriements, il est à Mostaganem en Algérie, il passe le temps en cueillant des oranges.
Le 30 novembre 1962, il est enfin démobilisé.
Plus tard, Rémi Fougère est venu vivre à Château-Gontier (Mayenne). Il a occupé les fonctions de président de l'Amicale des anciens combattants et veuves, soldats de France de 2012 à 2021.
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