Installés à Ballée commune déléguée de Val-du-Maine (Mayenne), depuis 2010, Isabelle et Michel Guillois, 58 ans, élèvent des juments dont certaines de la race Henson sur trois hectares à la ferme de la Pironnière.
« Une race rustique et facile à monter », indique Isabelle. Le 3 février 2022, ce couple a décidé de transmettre sa passion et son amour pour les chevaux au public via la création d’une association, Les Sabots de Mis.
« Mis fait référence à la fusion des premières lettres de nos prénoms », sourit-elle. « C’est aussi un jeu de mots avec Miss, car on élève sept juments. »
Sept juments
Une passion qui l’a piquée, lors du salon du cheval à Paris (Île-de-France), en 2008. « J’avais offert une journée à mon mari qui adore les chevaux depuis toujours ».
« À ce moment-là, on s’est regardé et on s’est dit que le cheval, c’est notre vie, en fait. C’est difficile d’expliquer une passion, mais disons que je trouve l’animal beau. En le connaissant de plus en plus, on remarque une certaine empathie. »
« Ce n’est pas pour rien qu’on parle de couple entre un cheval et un cavalier. Le cheval permet également d’avoir une certaine sérénité dans notre quotidien. »
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Soif de connaissance sur cet équidé, Isabelle décide de suivre de septembre 2016 à juin 2017, un brevet professionnel responsable d’entreprise hippique (BPREH) au centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA), à Laval (Mayenne).
« J’ai appris des choses relatives à leur alimentation, l’environnement, leurs maladies et la partie réglementation. J’ai pu aussi faire des stages dont un là où la race Henson, est née. Avec ce diplôme, je peux ouvrir une structure avec des chevaux. »
D’ailleurs, l’élevage était le projet mis en avant par Isabelle durant sa formation. Après cela, l’idée de créer une association a commencé à maturer.
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Échanges et rencontres
« On s’est dit qu’en créant une association, on pourrait avoir plus de contact et être plus légitime pour faire venir des gens chez nous. Le but est de promouvoir le travail et des activités autour du bien-être du cheval, de l’homme et de l’environnement. »
« Maintenant que l’association est créée, il va falloir que je m’informe pour promouvoir cela auprès du public et leur faire découvrir des choses qu’ils ne connaissent pas. »
Cette ancienne salariée de la SNCF ne se met pas la pression quant au succès au non de son association. « Une fois, une amie à laquelle j’avais passé la longe d’une jument, a réussi à l’arrêter puis à la faire repartir au trot, au galop. »
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Des événements à venir
« Elle m’a dit que j’avais réalisé le rêve de sa vie. Juste ce genre d’échange ou de sourire, ça nous suffit. »
À l’avenir, une page Facebook de l’association va voir le jour. « On va aussi organiser une journée à thème. On verra aussi si on peut accueillir des groupes scolaires. »
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