Le restaurant de Chazé-sur-Argos (Maine-et-Loire) va être repris par un jeune de la commune. Il doit ouvrir en mai 2022.
En janvier 2022, les locataires du bar restaurant La Petite auberge chazéenne ont arrêté. La mairie, propriétaire du local et de la licence IV, cherchait un locataire.
Il connait le bar depuis tout petit
Le repreneur se nomme Thibaut Delaval. Âgé de 26 ans, titulaire d’un CAP, il est le chef du Relais du Val de l’Erdre à Candé (Maine-et-Loire).
"J’ai travaillé en brasserie, comme traiteur, dans une maison de retraite et au Relais à Candé", énumère Thibaut Delaval.
Né à Vichy (Allier), Thibaud Delaval a presque toujours vécu dans le village. Il a fréquenté l’établissement à l’époque où il se nommait Le Petit Paris.
Après la signature du bail, le nouveau gérant prévoit d’effectuer quelques travaux pour ouvrir rapidement.
"Il n’y aura pas de gros travaux. On va mettre un coup de peinture. J’espère ouvrir à la mi-mai."
L’enseigne va être changée, le nom de l’établissement aussi. "J’ai plusieurs pistes mais le nouveau nom n’est pas encore fixé", précise l'intéressé.
Convivialité et fait maison
S’il n’est pas encore certain de la nouvelle enseigne, Thibaut Delaval sait quelle tonalité il veut donner à l’endroit.
Il compte proposer un menu ouvrier le midi avec trois entrées, trois plats et trois desserts au choix.
"Ce ne sera que du fait maison. Philippe Etchebest pourra venir manger tous les jours chez moi, il ne trouvera rien de suspect", assure le jeune restaurateur.
Une fois par mois, il organisera une soirée à thème avec "moules frites ou choucroute, par exemple".
"Le but, c’est de faire vivre le village. J’espère que les gens vont jouer le jeu, que les anciens viendront faire leur belote le dimanche", confie-t-il.
Les plats à emporter maintenus
Les plats à emporter, véritable tradition de l’établissement, seront maintenus.
"C’est important pour beaucoup de gens. Il y aura de la demande, j’en suis certain."
Le dimanche matin, Thibaut Delaval veut aussi vendre du "poulet avec ses patates" en installant une rôtissoire.
Il prévoit, à terme, de produire sa propre charcuterie.
"J’ai envie de faire de la charcuterie comme des terrines, du boudin ou du pâté de tête. J’ai appris avec mon père, qui était charcutier."
Pour les fumeurs, le restaurant vendra un peu de tabac "en dépannage". Et, afin d’alimenter les conversations, il vendra des journaux, dont le Haut Anjou.
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