Ils sont sept, ils sont producteurs dans le Segréen et vendent le fruit de leur travail sur le marché de Segré (Maine-et-Loire). Malgré le gaz, le carburant et plusieurs matières premières qui augmentent, fin mars 2022, ils ont fait le choix de figer leurs prix pour inciter leurs clients à continuer de venir sur le marché.
Chloé Léridon est agricultrice à Nyoiseau (Maine-et-Loire). Avec son mari, David Léridon, dans leur ferme située dans le lieu-dit Le Glatigné, ils élèvent environ 200 chèvres.
"On transforme 20 % de la production pour faire du fromage. Le reste de notre lait est collecté", explique la jeune agricultrice.
Leur fromage est vendu sur les marchés, dans de petites épiceries et quelques grandes surfaces.
Rester concurrentiels
Cette démarche, elle la partage avec d’autres producteurs locaux comme Christine Foucher, éleveuse de porcs à Segré.
"Nous sommes sept producteurs locaux et nous proposons du porc, du fromage, du miel, des petits pots, des escargots, des légumes et des œufs. Nous venons de Segré, Nyoiseau, Bouillé-Ménard, Bourg-d’Iré, Vern-d’Anjou et Freigné. Nous avons tous les mêmes augmentations de charges mais on a fait ce choix pour maintenir la fréquentation des marchés", assure Christine Foucher, qui veut que les marchés locaux puissent "rester concurrentiels face aux grandes surfaces".
Bien entendu, ces producteurs s’inscrivent dans cette démarche tant que la situation leur permet de le faire. Le but n’est pas de travailler à perte mais de faire un effort tant qu’il est possible.
Christine Foucher avoue : "On va essayer de tenir pour maintenir l’appétit des gens pour les marchés. On va le faire au moins jusqu’en septembre. Après, on verra en fonction de la situation."
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