Le stationnement dans le centre ville de Château-Gontier (Mayenne)pose parfois problème.
Lundi 8 avril 2022, dans la matinée, le sujet est au cœur des discussions au pressing de la Lavandière.
Quelques jours après un échange à la mairie de Château-Gontier-sur-Mayenne qui avait pour but d’instaurer la discussion entre employés municipaux, riverains et commerçants, chacun semble camper sur ses positions.
Certains commerçants et clients viennent à pied du jardin du Bout-du-Monde, comme les parents d’Erwan et d’Alexis.
D’autres se garent sur le parking de la salle des fêtes, les employés de mairie sur le parvis, les commerçants parfois devant leurs boutiques, ou celles des autres. « Le cinéma c’est pignon sur rue », rapporte Joëlle Hannot, la gérante, qui regrette un « manque de gaieté ». Pour la commerçante installée depuis plus de vingt ans, une zone bleue ne suffirait pas.
Des voitures tampons
Arrivé début décembre, Kévin Houdus déplore déjà que des voitures campent sur la même place de stationnement parfois pendant plusieurs jours. Alors comment faire un pas vers le client pour lui donner toutes les chances de faire des achats ?
L’ancien Vitréen penche pour élargir la zone de bornes minute, déjà présente devant l’hôtel de ville. Dans le centre-ville, la majorité des places sont unilatérales, « pourquoi ne pas mettre des places en épis en grignotant sur le trottoir devant le magasin ? Ici ou ailleurs, d’ailleurs ! » ajoute-t-il.
Un frein pour les clients
Le gérant de l'épicerie évoque, en dernier recours, la possibilité de transformer les places déjà existantes en stationnement payant, en regrettant d’avance l’impact sur les clients et les riverains, qui « trinquent déjà ». Le commerçant pointe aussi du doigt l’installation des plots en béton.
Lundi 8 avril 2022, dans la matinée, Martine 72 ans, fait son petit tour quotidien à pied et voit sa ville changer.
Ce lundi 8 avril 2022, un automobiliste vient d’arracher le bouclier avant de sa voiture contre un plot en béton devant le Crédit Mutuel. La lassitude se fait sentir. « C’est toujours la même chose », gronde-t-il.
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