Depuis fin mars 2022, elle est la nouvelle présidente des Jeunes agriculteurs de Maine-et-Loire.
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Nathalie Pichaud est une agricultrice passionnée, éleveuse de chèvres à Loiré (Maine-et-Loire), près de Candé prête à relever les défis que cette fonction syndicale suppose.
Défendre la profession et ses intérêts
Résolue à défendre les intérêts de la profession auprès des pouvoirs publics, elle sait qu’il faudra faire preuve de vigilance sur l’application de la loi Egalim "qui doit garantir un prix rémunérateur au producteur" et s’assurer que "personne ne soit laissé sur la touche concernant la grippe aviaire".
Âgée de 28 ans, Nathalie Pichaud est installée en bio depuis 2017 dans sa ferme à Loiré.
"Au départ, j’étais toute seule. On a créé la chèvrerie. Mon mari, Hervé, m’a rejoint en septembre 2020 et on a repris l’exploitation voisine qui faisait des vaches laitières. On a gardé les vaches mais le projet, d’ici à cinq ans, c’est de ne faire que des chèvres. Parce que pour l’instant ça nous fait quatre traites par jour à assurer."
Avec ses 230 chèvres, elle produit du lait qui part à la laiterie Gaborit, près de Cholet. En revanche, elle ne fait pas de fromage car "la transformation, c’est un autre métier".
Non loin de sa ferme, à trois kilomètres, elle sait qu’elle peut compter sur ses parents pour le séchage du foin en grange.
"On s’entraide pour les travaux de foin."
Un métier et ses changements
Dans ce métier, elle aime "être dehors, être son propre patron, travailler à son rythme" et ce "métier en perpétuelle évolution".
Elle constate que le bio se fait une place de plus en plus grande parmi les exploitations agricoles. Convaincue que ce chemin est le sien, elle est néanmoins consciente que l’agriculture bio ne peut pas devenir l’unique modèle de production.
"Le monde agricole ne peut pas faire que du bio non plus. En ce moment, le marché du bio commence à être saturé."
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