Loïc Freulon, né à Angers, avant de passer par Le Pertre, et de se poser à Cossé-le-Vivien (Mayenne) est, en mai 2022, un féru de sport, lui qui en a été privé dans son enfance.
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"J’étais asthmatique. J’étais donc exempté de sport souvent", se souvient cet enfant de boulangers.
Privé de sport
En dehors de parties de foot ou tennis de table entre copains, il ne faisait pas de sport. Mais "arrivé à la puberté et après un traitement, l’asthme a disparu."
Loïc s’essaye donc au football "sur le tard" à Entrammes, puis au Pertre et enfin à Cossé à 28 ans.
L’ancien instituteur (32 ans à l’école Jean-Jaurès, dont 18 ans en tant que directeur) y a joué jusqu’à ses 60 ans.
Il a aussi été entraîneur chez les jeunes et vice-président du club.
En parallèle du foot, il courait.
À 70 ans, il court d’ailleurs encore, "toute l’année, deux fois par semaine 1 h à 1 h 10, plus ou moins ça dépend de lé météo, etc."
Et d’une bonne foulée !
Il court par unique plaisir.
Et toujours seul. Sans chronomètre. Hiver comme été. Autour du complexe sportif.
Il n’a jamais pris de licence en club en course à pied.
Seul, été comme hiver
Il n’a essayé qu’une fois de courir avec d’autres, en compétition, "c’était à Plouhinec dans le Morbihan. Une course de 17 km. J’avais le dossard 254, et j’ai fini 254e."
Loïc qui ne fume pas, "bois occasionnellement de l’alcool".
À 55 ans, il courait encore des 20 km, seul.
"Peut-être que d’avoir été privé en étant jeune de sport, cela m’a préservé pour la suite et donner cette envie d’en faire."
Loïc ne se voit pas arrêter.
Il ne s’est jamais blessé malgré la répétition des efforts. "J’achète de bonnes chaussures", avoue-t-il. Il s’étire aussi avec soin "surtout par souci de travailler la souplesse."
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