Fin avril 2022, la commune de Meslay-du-Maine (Mayenne) a lancé une campagne de communication concernant la mise en herbe du cimetière.
« Après la première phase en 2021 sur la première partie du cimetière, on poursuit cette opération d’embellissement du cimetière sur la deuxième partie », explique Véronique Jardin, 61 ans, adjointe au maire responsable de la commission cimetière à Meslay-du-Maine.
« On a fait ce choix d’enherber le cimetière car c’est plus facile pour l’entretien et on s’est réorganisé par rapport à ça. L’entretien effectué à Pâques et la Toussaint représentait des centaines d’heures pour nos cinq employés communaux. »
Faciliter l'entretien
« Maintenant cela sera effectué à un rythme plus régulier, soit tous les quinze jours voire trois semaines surtout au Printemps. »
Ajoutons à cela la distance qui sépare le ou la défunte de la famille. « Il y a des gens qui entretiennent mais aujourd’hui il faut aussi prendre en compte le problème de l’éloignement des familles.
« C’est la raison pour laquelle, on assiste à un développement des cavurnes car c’est plus simple ». L’an passé, la commune de Meslay-du-Maine a procédé à quinze reprises de concessions funéraires. Ce qui représente un coût d’environ 10 000 €.
Ne plus désherber au pied des concessions
Il est donc demandé aux habitants de ne plus désherber au pied des concessions. À l’inverse, si des mauvaises herbes poussent entre deux concessions, les mauvaises herbes pourront être retirées.
« Il s’agit des endroits où la tondeuse ne peut pas passer », poursuit l’adjointe. « Sinon ça rajoute du temps aux employés."
"On enherbe seulement là où elle peut passer. Et puis, on ne peut plus mettre de pesticides. C’est bien d’un point de vue écologique mais ça nécessite, une nouvelle organisation et de trouver un compromis. »
Les autres travaux envisagés
Après cette mise en herbe, d’autres chantiers sont envisagés au sein du cimetière. Parmi eux, la restauration de la Chapelle Orillard, appartenant à une famille historique meslinoise.
« Elle a failli être mise en péril. On a retrouvé l’héritier sur Paris. Il nous l’a cédé afin qu’on puisse avancer. La toiture, la maçonnerie et la porte sont à refaire. Ils sont estimés à moins de 35 000 €. »
En attente d'aides
« On est en attente de subventions du Département (30 %). On a aussi d’autres aides à aller chercher auprès de la fondation du patrimoine pour finaliser et valider ces travaux. »
Enfin, des travaux devraient démarrer en septembre sur le boulevard de la Providence situé près du cimetière. « Il s’agira de refaire le trottoir, l’enrobé et la voirie. »
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