Sa carrière est née d’une simple invitation de camarades de classe à jouer au hand avec eux.
Marie Olive, séduite par ce sport, a ensuite intégré le club de hand de Segré (Maine-et-Loire) à 7 ans, puis a gravi les échelons jusqu’à être sélectionnée en équipe de France jeunes en 2002. Malheureusement, elle, qui joue pivot, se casse les ligaments.
Une carrière mouvementée
Cela ne l’empêche pas de jouer au plus haut niveau. Elle rejoint le club de Nantes (Loire-Atlantique) en D2, puis Lyon (Rhône) en D2 « car ma coach de Nantes y partait », déclare-t-elle en mai 2022.
Après Lyon , elle est alors sollicitée par des clubs de D1 mais Marie refuse : « Je voulais jouer et ne pas être le troisième pivot d’une équipe ».
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Elle se tourne vers Toulouse en N1 (Haute-Garonne) pour rejoindre Philippe Colson, ex-entraîneur du pôle de Segré. Une belle aventure avec deux montées qui amène le club en D1.
Malheureusement, il dépose le bilan ensuite.
Elle part à Nice (Alpes-Maritimes). Là encore, elle décroche une montée en D1 mais préfère arrêter l’aventure.
Suivra Cannes (Alpes-Maritimes) en D2, mais une histoire de faux contrats qui termine aux prud’hommes secoue le club, qui déposera même le bilan deux ans après.
Marie avait déjà rebondi à Angoulême (Charentes), puis Plan-de-Cuques (Bouches-du-Rhône) en D2 puis D1, où elle finit sa carrière fin 2021.
Marie, en dix-huit ans de haut niveau, a joué trois ans en D1 (deux à Toulouse et un à Plan-de-Cuques). Cependant, « je n’ai jamais eu de contrat pro, j’ai toujours dû travailler à côté ».
Graphiste pour grands clubs et fédérations
Lors de son passage à Toulouse, Marie Olive se forme pour devenir designer graphiste. Elle se lance à son compte en 2016 et depuis elle perce là encore. Hummel la contacte après avoir vu ses créations fictives de maillots de la ligue Butagaz Énergie.
Elle dessine alors ceux de Créteil (Val-de-Marne), Chartres (Eure-et-Loir), Toulon (Var) et Plan-de-Cuques.
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Elle travaille aussi pour la Fédération de squash, le club de rugby d’Agen (Lot-et-Garonne), collabore à la création d’une marque de supporters au club de foot de Saint-Étienne (Loire) et la Fédération française de rugby chez qui elle réalise les affiches des matches de l’équipe de France féminine, ainsi que des fiches pédagogiques « Carton bleu » distribuées dans tous les clubs de France.
Marie Olive, qui a construit sa vie de famille à Marseille (Bouches-du-Rhône), vient de passer un entretien au club de foot de l’Olympique Lyonnais. « C’est un CDI de graphiste. J’hésite car j’ai aussi mon activité en free-lance. Ils attendent ma réponse. »
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