L’usine de traitement d’eau potable de Loigné-sur-Mayenne, commune déléguée de la Roche Neuville (Mayenne) a été construite dans les années 1970.
Un chantier d’envergure ! 1,7 million d’euros sont engagés.
« Elle représente 75 % de la production (pour la consommation) de la communauté de communes du Pays de Craon », rappelle Richard Chamaret le mardi 17 mai 2022, vice-président à l’environnement, eau et assainissement.
Les 25 % proviennent de points de captage à Ballots, Livré-la-Touche, à Cossé-le-Vivien (Mayenne) et à Chazé-Henry (Maine-et-Loire).
« C’est l’une de nos particularités d’être rattaché aussi au Maine-et-Loire », observe Patrice Léger, technicien responsable du service eau et assainissement.
Des travaux de titan
Afin d’améliorer la qualité de l’eau, « un bien commun », insiste Richard Chamaret, des travaux titanesques ont été entrepris depuis un an, qui s’élèvent à 1,7 million d’euros.
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Un diagnostic de l’usine par le cabinet Concrete, en novembre 2016, a mis en évidence des fragilités au niveau des structures béton de cet ouvrage vieillissant. Il fallait consolider.
« Normal », indique Patrice Léger. « Ils subissent le poids mécanique de l’eau. » Il a fallu également prévoir le remplacement des canalisations, avec la construction d’un deuxième ouvrage portant sur la reminéralisation.
Dans le lot, a été intégré aussi le changement du filtre à sable. Et, dernièrement, le remplacement de deux filtres à charbon actif pour traiter la molécule ESA - Métolachlore pour un coût de 200 000 € à lui seul, en subissant qui plus est l’inflation.
D’ici fin 2022 ceci dit, les travaux devraient être terminés. C’est en tout cas le prévisionnel.
Diversifier la production
La station d’eau potable alimente environ 18 000 abonnés du Sud-Ouest mayennais et une partie de Château-Gontier.
Pompant dans la rivière la Mayenne, l’usine, ses quatre agents et ses responsables élus, voudraient « diversifier la production ».
De 2015 à 2021, des recherches de nouveaux points de captage en souterrain, à partir de cartes géologiques, ont été lancées. Quinze sites avaient été retenus. Mais cela n’a rien donné. « On n’exclut pas de relancer de nouvelles études », confie Patrice Léger.
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