En juin 2022, Laurent Kah a 58 ans.
Cet ancien habitant de Saint-Denis-d’Anjou a posé ses valises à Miré (Maine-et-Loire) en 1993.
"J’ai eu plusieurs vies", s’amuse cet ancien menuisier-agenceur, qui fabriquait du mobilier.
Il a ensuite été luthier.
Puis, il a eu l’idée de vivre d’une autre de ses passions : le vol en paramoteur.
Parapente à moteur
Laurent a passé ses premiers brevets de pilote dans les années 1990.
Il a touché à tout : l’ULM 3 axes, l’ULM pendulaire, le deltaplane sans moteur, le planeur, "mais quand j’ai découvert sur le tard le paramoteur, ce fut le déclic".
Il s’agit en fait d’un parapente avec moteur (sur "chariot", ou directement sur le dos.)
Lui qui faisait des kilomètres pour voler a découvert un autre moyen de le faire : "Je pouvais, dès lors, décoller à dix mètres de chez moi."
Quatre pistes
Pour ouvrir son école, Solib’ailes, il est parti en formation et a obtenu son brevet ministériel de la Direction de la sécurité de l’aviation civile en 2019.
Son école est née en février 2022, chez lui, au lieu-dit Les Solibelles.
D’où les panneaux “Attention, danger aérien” installés par la préfecture sur les routes à proximité de chez lui, qui ont interpellé plus d’un automobiliste.
Laurent Kah a aménagé une piste.
Il vole généralement entre 300 et 800 mètres.
Dizaine d’écoliers
Laurent possède deux machines et compte déjà une dizaine d’élèves.
Laurent délivre des brevets pratiques de paramoteur, emmène des personnes en balade, propose des demi-journées pour des intéressés mais qui hésitent à se former, vend du matériel, et aspire plus tard à organiser "avec des professionnels du tourisme" des vols au-dessus des Pays de la Loire pour des vacanciers.
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