Il y a plus d’un an, la municipalité de Noyant-la-Gravoyère, commune déléguée de Segré-en-Anjou-bleu (Maine-et-Loire) tentait de faire revivre le Vélodrome.
Ainsi, la première édition du marché mensuel noyantais a eu lieu dimanche 25 avril 2021. Organisé chaque dernier dimanche du mois, cet événement a connu de bonnes premières éditions avant de voir sa fréquentation baisser.
"Je viens depuis quatre mois", explique David Bourgeais lors du marché du dimanche 29 mai 2022. Ce dernier travaille pour un maraîcher, arboriculteur et primeur.
Des départs au fil des éditions
"Certains Noyantais sont au rendez-vous, il y en a qui viennent plus pour la sortie du week-end mais il y a une ambiance sympathique."
Certains regrettent le départ de commerçants au fil des éditions. Un frein pour fidéliser selon le Noyantais Gérard Doutre, 60 ans, à la tête d’un foodtruck et présent depuis le lancement du marché.
Également présent depuis le démarrage, Olivier Binet, producteurs de plants potagers bio de Bel-Air de Combrée (Maine-et-Loire), ne pense pas qu’il s’agit d’un problème uniquement propre au marché noyantais.
"C’est plus un problème général pour tous les marchés", poursuit-il. "Les gens les fréquentent moins. Je pense que c’est dû à la baisse du pouvoir d’achat."
"Après oui, il y a eu un effet démarrage. Quand je compare le premier dimanche en avril 2021 et aujourd’hui, je fais cinq fois moins de chiffre car il y a moins de monde."
L'interrogation des marchands locaux
Un aspect financier qui pose certaines questions dans la tête des producteurs locaux.
"Est-ce dû au fait que c’est en fin de mois et que financièrement les gens sont moins garnis à cette période ?", s’interroge Gaëtan Audouin, producteurs d’ovins et bovins à Nyoiseau (Maine-et-Loire), arrivé sur le marché en automne 2021.
"Les gens ne font-ils pas leurs courses ailleurs et avant ? Ou peut-être est-ce dû au fait que le week-end est plus consacré aux activités, loisirs ? Il nous faudrait un retour des visiteurs."
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