Elle est employée par le centre d’art contemporain de Château-Gontier (Mayenne) et elle travaille en prison. Depuis le mois de février 2022, Rozenn Coconnier est salariée par le Carré pour intervenir, en lien avec le Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP), à la maison d’arrêt de Laval (Mayenne).
Faire participer les détenus
Elle fait le lien entre le Carré, l’administration pénitentiaire et des partenaires pour proposer des activités culturelles et des spectacles.
À chaque spectacle ou activité, les détenus volontaires sont associés en amont pour participer à des ateliers.
En plus de cette programmation culturelle, elle s’occupe de la bibliothèque de la maison d’arrêt.
« C’est une nouvelle mission du Carré pour trois ans, renouvelable. Nous avons répondu à un appel à projets en septembre et elle a rejoint l’équipe en février », confie le directeur du Carré, Maël Grenier.
Faire avec la contrainte
Si son rattachement à Château-Gontier est tout récent, Rozenn Coconnier n’est pas une débutante dans ce type de fonctions. Employée par plusieurs structures, elle intervient en prison depuis 2008.
Son rôle est à la fois simple et compliqué. Elle permet un moment d’évasion et une ouverture sur la culture à des personnes privées de liberté qui souhaitent en bénéficier.
Mais elle doit toujours faciliter l’adaptation des intervenants à cet espace si particulier.
Pour accueillir une compagnie, elle a le choix entre deux lieux : une salle de 30 m2 et la chapelle de la prison qui mesure 700 m2.
En juin, Rozenn Coconnier va travailler sur un projet de création d’une émission radiophonique, un podcast, en lien avec l’Autre Radio.
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« Il y aura d’abord une collecte des sons de la détention, puis un atelier d’écriture avant la création de ce podcast. Cette action se terminera par un concert. »
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