Ménil. En Mayenne, père et fils partent à l'assaut des Alpes dans un raid en Peugeot 205

Ils vont se lancer dans une aventure d’environ 800 km dans une Peugeot 205 dans les Alpes. Victor Boiron, 18 ans, et son père Dimitri, habitants de Ménil (Mayenne), vont participer à un rallye touristique, l’Alpina Raid, avec 90 équipages du 3 au 8 juillet 2022 entre La Clusaz (Haut-Savoie) et Menton (Alpes-Maritimes).

Au départ, ce pari est une idée de Victor Boiron. Alors qu’il prépare un baccalauréat Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable, le jeune homme a senti l’appel d’une affection pour la mécanique.

Au point qu’il veut se réorienter dès l’année prochaine dans la mécanique automobile en bac pro maintenance des véhicules.

« J’étais déjà inscrit avant même de le savoir », glisse son père au milieu d’un sourire.

De l’échange et de l’enthousiasme

Même s’ils se sont trouvés un peu pris au dépourvu au départ, ses parents ont bien senti que le projet répondait à une envie farouche.

Dimitri Boiron, a rapidement accepté de s’impliquer dans ce projet qui permet un échange entre un père et son fils.

« Parfois, quand ils bricolent, ça chauffe un peu », s’amuse sa mère, Audrey. « Le but c’est de passer une semaine sympa », note Dimitri.

Déjà propriétaire d’une 205, Victor a voulu en trouver une autre, histoire de ne pas mettre à l’épreuve le véhicule qu’il conduit tous les jours.

Avec les frais d’inscriptions, fixés à 790 €, l’achat de la voiture et les interventions qu’elle devait subir, ce projet représente un budget non négligeable, au total environ 2 000 €.

Des coups de main locaux

La famille s’est investie pour trouver des sponsors.

« On a créé une association pour faciliter la recherche des sponsors. Pour beaucoup, ce sont des entreprises locales qui nous aident. Par exemple, le garage Daudin à Chemazé nous a trouvé une voiture. Ils nous mettent à disposition leur matériel. C’est super pour nous ! Des amis nous ont aussi donné un coup de main », s’enthousiasme Victor.

Avant le début de cette aventure, il reste à Victor une chose à accomplir pour « être sûr que l’ambiance soit bonne dans la voiture », comme l’indique son père. Il doit obtenir son bac, histoire d’être certain d’en avoir un en poche avant de se réorienter dans la mécanique.