Après l'annonce, début avril 2022, par la préfecture de Maine-et-Loire, de la volonté de tuer 635 choucas dans le département pour réduire les dégâts dans les cultures, des syndicats d'agriculteurs réagissent.
Le choucas des tours est une espèce de la famille des corvidés. Si cette espèce est protégée, elle cause de nombreux dégâts.
Une contrainte pour l'agriculture
Cette décision du préfet de Maine-et-Loire est saluée, mardi 14 juin 2022, dans un communiqué commun de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricole (FDSEA), la Chambre d’agriculture de Maine-et-Loire, la Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGON) ainsi que les Jeunes agriculteurs (JA) du département.
Pour les agriculteurs, ces choucas des tours causent des dégâts dans les parcelles "notamment en période de semis".
Ces oiseaux sont présents dans tout le département, principalement dans le Segréen. "Les dégâts ne sont pas qu’agricoles".
Certaines bâtisses sont mises à mal, chez les particuliers et les collectivités.
Ils attendent des parlementaires et de l’Etat des contreparties financières pour compenser les dégâts.
Un désaccord
Cette décision n’a pas été sans conséquences. Elle a déclenché des actions menées par deux associations de protection animale, Crow Life et One Voice, qui ont décidé d’attaquer l’arrêté préfectoral. Il a finalement été maintenu.
Pour les défenseurs de la décision qui consiste à prélever des choucas, ces associations "sont déconnectées de la réalité du terrain" et ne prennent pas en compte les contraintes. Ils les invitent à venir sur les parcelles afin de surveiller les choucas.
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