Une seule et même volonté : que les faits ne restent pas impunis. C’est ce qu’on retient de la mobilisation de quelques personnes à Pouancé, commune déléguée d'Ombrée-d'Anjou (Maine-et-Loire), samedi 2 juillet 2022.
À l’initiative d’une habitante de Combrée (Maine-et-Loire), plusieurs victimes de dégradations survenues dans la nuit de samedi 25 à dimanche 26 juin 2022 se sont rassemblées devant l’hôtel de ville d’Ombrée-d’Anjou pour faire part de leur désarroi.
« Je ne sais même plus combien il y a de victimes à force de les compter ! » clame Sandrine, bientôt la cinquantaine. Après calcul, entre ceux qui ont vu leurs véhicules dégradés ou leur habitation, « on doit être à pas moins d’une soixantaine de foyers ».
Et selon les témoignages apportés et collectés par cette habitante et d’autres victimes, les dégâts ne manquent pas : « Certains ont retrouvé leur piscine crevée, des boîtes aux lettres ou pot de fleurs cassés, des portes forcées. Et des maisons ont aussi été visitées. »
Et les voitures...
Mais le plus gros préjudice semble concerner les véhicules. C’est par exemple le cas de Marina, pour qui la facture de 2 800 € de réparations ne passe pas :
« On travaille pour se payer nos voitures et voilà ce qui nous arrive. On ne peut pas laisser passer ça. »
Même désolation pour Pauline et Cindy, qui ont retrouvé leur véhicule avec des rétros en moins et des rayures.
Plus de délinquance
Informée de cet appel à la mobilisation, la municipalité d’Ombrée-d’Anjou était représentée lors du rassemblement du 2 juillet 2022, dès 9 h 30.
Jérémie Monnier, 4e adjoint, et Sébastien Guerin, conseiller municipal, ont souhaité faire part de leur « soutien envers les victimes ».
À lire aussi
« On ne peut que vous soutenir, et on appuiera vos démarches auprès de la gendarmerie », répète le premier.
Une boîte à idées
Pour répondre à l’appel à l’aide face à l’augmentation de la délinquance, les riverains pensent rapidement à la vidéosurveillance.
« Mais on ne peut pas forcément en mettre partout. Et ça a un coût. On l’a bien entendu étudié à la commune », admet Jérémie Monnier.
Sandrine et les autres victimes proposent d’installer des boîtes à idées en mairie et dans certains commerces « pour que les personnes fassent part de leurs idées pour aider à améliorer la sécurité. Et on va aussi y mettre la pétition qu’on a lancée. »
Une idée validée par Jérémie Monnier et le maire d’Ombrée-d’Anjou, Pierrick Esnault, en congé au moment du rassemblement.
Rendez-vous est donc pris en septembre 2022 pour étudier les idées collectées par ces habitantes. D’ici là, l’enquête de gendarmerie se poursuit.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.