Maine-et-Loire : quel est l'impact de l'arrêté préfectoral du 1er août 2022 sur les canoës ? . À la base de loisirs d’Anjou Sport Nature de La Jaille-Yvon (Maine-et-Loire), l’incidence n’est, pour le moment, pas bien importante.
Ce ne serait qu’une fois sur le point d’embarquer sur l’eau que les touristes seraient avertis du détail : les canoës-kayaks sont interdits de passage des écluses en raison de la sécheresse.
La fin d’un petit plaisir
"Une fois qu’ils sont sur place, prêts à partir en rando canoës, ils font avec. On voit bien que les gens s’adaptent de plus en plus de manière générale".
La direction propose aux locataires de petits bateaux de descendre du canoë-kayak, de le sortir de l’eau et de le porter pour contourner l’écluse à pied avant de le remettre à l’eau.
Une manière sportive d’éviter l’écluse. Sinon les locataires peuvent emprunter les passes à poisson.
"On axe plutôt sur les randos à la journée. On les dépose à Azé et ils descendent la rivière en canoë jusqu’à La Jaille. En règle générale les gens descendent la rivière plus qu’ils ne la montent. D’ailleurs, 4-5 de nos locations de canoës restent sur le bief devant la base", détaille le directeur.
Faire autrement
Les péniches sont, elles, plutôt louées la semaine lors des séjours, mais les week-ends les plaisanciers s’adaptent là encore.
"On ne sent pas qu’ils sont réfractaires à la location".
Toutefois, Sébastien et son équipe évoquent entre eux des idées de solution pour ne pas voir mourir le tourisme fluvial : "C’est une idée d’établir des horaires fixes de passage aux écluses. Cela conditionnerait les allées et venues et permettrait de les réguler. Mais on comprend que pour les éclusiers ça ne soit pas simple".
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.