Au fil des siècles, de nombreuses chapelles ou édifices religieux à Château-Gontier (Mayenne) ont disparu. Si certaines ont été détruites ou vendues, d’autres ont simplement changé d’usage, perdant leur caractère religieux.
Elles ont été détruites
Plusieurs chapelles ont simplement été détruites. C’est le cas de la chapelle des Frères des écoles chrétiennes qui était située à la place de l’actuelle école du Bout du Monde.
La chapelle des sœurs de Saint-Vincent-de-Paul a connu un sort identique. Si elle a été remplacée par la résidence Saint-Vincent, construite en 1980, elle était le lieu de culte d’un orphelinat géré par la congrégation religieuse du même nom.
La chapelle de Saint-Jean L’Évangéliste, qui se tenait à la place de la rue d’Enfer, a disparu pendant la Révolution.
À l’angle de la rue du 11-Novembre et de la rue Saint-Célerin, une fontaine serait le dernier vestige d’un édifice religieux dédié à Saint Célerin.
Elles n’ont plus de fonction religieuse
Si elles ont changé d’affectation, certaines chapelles sont encore debout. Leurs murs sont toujours là mais elles ne sont plus consacrées.
La plus visible est l’ancienne chapelle Saint-Just, dite chapelle du château. Elle a servi de lieu de prière privilégié pour plusieurs seigneurs de Château-Gontier. C’est désormais une belle demeure, parfaitement visible depuis le quai Pasteur ou le quai Pierre-de-Coubertin.
À quelques pas de l’église Saint Jean-Baptiste, la chapelle de l’ancienne clinique de l’Espérance a été transformée en logements. Elle avait été rachetée par le Centre hospitalier du Haut-Anjou en 1997 et abritait la psychiatrie. Elle a été vendue par l’hôpital en 2016 à un promoteur.
Autre lieu, et non des moindres, la chapelle du Genêteil. Elle est devenue un lieu d’exposition bien connu à Château-Gontier.
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