Le Grand cross, une étape du challenge de la Crystal Cup, est un moment très attendu par le public des Trois Glorieuses de Craon (Mayenne). C’est une épreuve très suivie des passionnés d’hippisme. Elle aura lieu
« Il y a chaque année entre 15 000 et 20 000 personnes qui viennent exprès pour ce Grand cross. Le dimanche, il y a la finale du Trophée vert et le Grand cross. Ce sont deux épreuves mythiques », estime Grégoire Leenders, qui entraîne des chevaux de course près d’Angers, à Jarzé.
Sa relation avec cette épreuve est toute particulière. Il y fait courir des chevaux régulièrement et son père l’a remportée plusieurs fois. Grégoire Leenders en parle avec émotion : « C’est une course de 6 000 mètres, ce qui est rare en France. Il doit y avoir une course plus longue qui se court à Angers au mois de mai. Le Grand cross, c’est un peu la finale de la Ligue des champions pour le monde du cheval. »
Saveur particulière
Le Grand cross de Craon présente, en outre, quelques particularités qui lui donnent encore plus de saveur. « À Craon, ce sont des chevaux qui ont 5 ans et plus. Ils ont un certain âge et sont donc connus du public. Car le public de l’Ouest est très connaisseur des courses. Ils sont fiers de leurs chevaux. Les gens ont le temps de les voir », confie Grégoire Leenders.
Une autre spécificité distingue l’hippodrome de la Touche dans cette course.
« Il y a un obstacle intitulé : Passage de route. Il franchit véritablement la route de Segré, qui est neutralisée, la circulation bloquée durant la course pour permettre le passage des chevaux. Ce type d’obstacle existe sur d’autres hippodromes mais il est entièrement fabriqué au milieu des pistes et ne bloque en aucun cas la circulation », détaille Alain Guilloux, passionné de courses.
« Cette course est dure, c’est vraiment une épreuve d’obstacles. Il y a des favoris mais c’est parfois celui qui n’était pas attendu qui gagne. Sur la piste, il y a deux êtres vivants : le cheval et le jockey. C’est ce qui donne un peu de piment », glisse Grégoire Leenders.
Cette année, le Grand cross comptera une dizaine de partants. Grégoire Leenders aura le sien, « un cheval très sympa, un bon besogneux » nommé Doux Dingue.
« Il faudra surveiller le cheval de William Menuet, qui s’appelle Bomari. Lui, c’est le cheval superbe. Il était second du Grand cross l’année dernière », confie Grégoire Leenders.
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