Depuis la fermeture du magasin Noz à Château-Gontier (Mayenne), samedi 3 septembre 2022, les clients et les commerçants de la ville s’interrogent sur l’avenir de la galerie Clemenceau, située dans l’avenue Razilly.
« C’était pratique. Quand un client ne savait pas où nous sommes situés, on lui mentionnait de la galerie du Noz et il voyait tout de suite de quoi on parlait », confie une employée de l’agence immobilière située à l’entrée de la galerie.
L’association des commerçants de Château-Gontier, Castel Shopping, s’inquiète de la situation induite par ce départ.
Elle note que plusieurs cellules commerciales sont vides et craint ce qui risque de devenir une tendance.
Vanessa Hoareau, de l’agence LIP Industrie et bâtiment, note que « Noz était un truc qui faisait que les gens rentraient dans la galerie marchande ».
Tout le monde en parle
Dans la boutique solidaire So’Frip, les bénévoles et la responsable du magasin, Flavie Lepage, en service civique, ont remarqué que Noz était le produit d’appel pour de nombreux passants.
« Ici, tout le monde parle de ça. Depuis la rue, si on regarde la galerie, on ne voit que Noz. Comme la galerie est sombre, les clients ne regardent pas. Il va nous falloir redoubler d’effort pour se faire connaître. Par exemple, on attend une balancelle pour la mettre dans la rue et dire que nous sommes là. Il y a plein de gens qui découvrent notre friperie alors qu’elle est ouverte depuis trois ans », note Flavie Lepage.
Besoin d’une rénovation
A la mi septembre 2022, il reste dans cette galerie un magasin de CBD, une agence immobilière, une agence d’intérim et la boutique associative So’Frip.
Alors que l’agence d’intérim doit bientôt déménager pour la zone d’activité de Terre rouge, une petite note d’espoir apparaît : une boutique spécialisée dans les jeux de société est en cours d’installation.
Sophie Gaschot, présidente des commerçants, estime que, quoi qu’il arrive, la galerie Clemenceau « aurait bien besoin d’une petite rénovation, d’un peu de gaieté avec, par exemple, des plantes ».
Une idée que le syndicat de copropriété, qui gère les lieux, pourrait effectivement examiner s’il veut maintenir du commerce sur place.
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