La sécheresse de l’été l’a fait particulièrement souffrir. En septembre 2022, le terrain principal du club de rugby de Château-Gontier (Mayenne), situé sur le territoire de la commune déléguée de Saint-Fort (Mayenne), a fait l’objet d’une attention toute particulière.
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L’absence de pluie, les fortes températures de l’été et les restrictions d’eau ont généré une situation très problématique.
Un défaut de conception
Le service espaces verts est intervenu au cours du mois de septembre 2022 pour tenter de le sauver. Son responsable, Benoit Guais, explique que ce terrain, inauguré en 2017 par le président de la Fédération française de rugby, Bernard Laporte, présente un défaut de conception.
Avec les restrictions d’eau, cette perfusion s’est arrêtée : « S’il n’est pas arrosé, l’herbe meurt. »
Afin de permettre au club de jouer son prochain match contre Mayenne dimanche 9 octobre 2022, les agents du service espaces vert ont travaillé durant trois jours, du 20 au 22 septembre 2022.
« On a mis les grands moyens. On a fait un défeutrage. Le feutre est cette couche de gazon qui reste quand on fait une tonte. Normalement, cette couche de gazon est dégradée par les bactéries et vers de terre. Comme il n’y a pas de vie, ce n’est pas dégradé », détaille Benoît Guais.
Casser la couche imperméable
Pour casser cette « réaction en chaîne », trois passages successifs ont eu lieu avec une machine spécifique pour retirer la couche supérieure de feutre sur le terrain.
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« On a retiré presque trois centimètres avant de faire un regarnissage. On a ressemé la moitié du terrain avec une regarnisseuse. C’est une machine avec des disques viennent découper la surface du sol pour que la graine soit enfouie. De cette manière, la graine va commencer à germer sous terre et quand elle sort on peut théoriquement jouer sur le terrain. »
Après ce traitement ponctuel, il sera nécessaire d’appliquer un traitement de fond.
Un autre chantier pourrait avoir lieu « pas avant l’année prochaine », après son inscription au budget.
Son but : effectuer des carottages d’environ 15 centimètres de diamètre. « Cela représente un coût d’environ 4 000 € par terrain. Là aussi, l’idée est de permettre à l’eau de couler et de remettre de la vie. »
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