Olivier de la Garoullaye, président de la société des courses, a été le premier à réagir à la suppression des quatre steeples à Combrée. Sa première réaction a été d’envoyer une longue lettre à Bertrand Belinguer, le président de France Galop. « La situation est délicate et difficile mais pas désespérée. Je fais tout pour que la tendance s’inverse », expliquait-il en début de semaine au téléphone. Jean-Louis Roux, le maire de Combrée, est lui aussi tombé des nues. « J’ai découvert l’information la semaine dernière dans un journal spécialisé de turfistes.On est les premiers concernés mais on se sait rien », précise-t-il. Cela fait 111 ans que la société des courses existe. Comme tous les Combréens, le premier magistrat y est très attaché. « On y tient beaucoup, c’est une des plus belles fêtes du village. Je vais contacter Olivier de la Garoullaye pour voir quelle stratégie on peut mettre en place pour sauver l’hippodrome. »
Y aura-t-il un deuxième sauvetage pour que l’hippodrome centenaire puisse continuer à vivre ? Les Combréens y croient et ils se mobilisent autour de leur président. « Nous on n’a pas de poids dans les sphères parisiennes. Lui, il connaît les décideurs et il va tout faire pour les convaincre. »
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