Comme chaque dimanche toutes les trois semaines, le club Airsoft Segréen organisait une partie, dimanche 2 octobre 2022, à Saint-Martin-du-Bois, commune déléguée de Segré-en-Anjou-bleu (Maine-et-Loire).
"D’habitude, on fait plusieurs sessions sur la journée. Cette fois-ci, on a un scénario", explique le président du club, Maxime Chauvin, 27 ans.
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Les joueurs arrivent aux alentours de 8 h. Des accolades, des blagues sortent de tous les côtés comme lors de l’arrivée de celui que tout le monde appelle "Papa".
Une fois le brief de sécurité donné, les règles du jeu expliquées, l’équipement revêtu, la partie peut commencer.
"La règle de sécurité ultime est le port obligatoire de lunettes de protection", reprend Maxime. "Il ne faut jamais les enlever. Les répliques sont mesurées en matière de puissance."
"On définit la distance minimale selon la puissance à laquelle tu peux tirer. Les billes doivent être obligatoirement biodégradables."
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Pas "d’arme"
En dehors des parties, les répliques doivent être dissimulées dans un bagage ou autre, pour ne pas qu’elles soient confondues avec une arme à feu."
Au sein du club, le mot "arme" est prohibé. Les termes utilisés seront plutôt "répliques" ou encore "jouets".
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"On joue à un jeu de stratégie dont le but est d’arriver à un objectif, pas de décimer une équipe entière. C’est la raison pour laquelle en airsoft, on ne dit jamais le mot “tuer” non plus."
À taille humaine
Le club a vu le jour en octobre 2019. "C’est l’histoire de neuf copains qui pratiquaient l’Airsoft sur différents terrains et qui se sont contaminés entre eux", sourit le jeune homme.
Dans le but d’avoir leur propre terrain dans le Segréen pour organiser leurs propres événements, les membres du club n’ont pas hésité à faire du porte-à-porte à la recherche d’un bout de forêt.
"On a trouvé au bout de trois mois un terrain privé de 24 000 m² à Saint-Martin-du-Bois qui nous est prêté par le propriétaire en échange d’un entretien constant."
30 joueurs
"On a des matériaux de récupération tels que des bidons, du mobilier en bois, etc., en accord avec la volonté du propriétaire de garder un terrain bien vert et non pollué", poursuit Gaëtan, 26 ans, l’un des membres.
Aujourd’hui, le club réunit des passionnés d’Angers, Segré, Ancenis, Châteauneuf-sur-Sarthe (Maine-et-Loire), d’Évron (Mayenne) ou encore de la Normandie.
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"On refuse du monde pour rester à 30 joueurs sur nos évènements. Notre priorité est de garder le côté niche et de jouer simplement", poursuit Maxime.
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