En partie en soutien aux raffineurs et afin de faire aboutir ses revendications, une grève du syndicat CGT Paulstra-Hutchinson se tenait devant le site des usines locales à Segré, commune déléguée de Segré-en-Anjou-bleu (Maine-et-Loire), mardi 18 octobre 2022.
"Nous ne sommes pas derrière eux mais avec eux", explique Didier Godde, coordinateur CGT du Groupe Hutchinson basé à Segré. Pour rappel, l'entreprise Hutchinson est une filiale du groupe TotalEnergies.
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"La lutte des raffineurs ouvre la voie à l'ensemble des salariés du public et du privé. Ils ont un écho médiatique indéniable et à nous de nous en servir."
Au-delà de la volonté de faire stopper les réquisitions de personnels chez les raffineurs, les syndicalistes revendiquent plusieurs points.
Parmi eux, une revalorisation salariale. Pour l'entreprise Hutchinson-Paulstra à Segré, des premières négociations ont eu lieu en février 2022 avec des premiers mouvements de grève.
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"On avait obtenu + 50 € d'augmentation générale sur tous les salaires. Au mois de juillet 2022, on a obtenu à nouveau + 50 €."
Plus de moyens humains, industriels et énergétiques
"On demande l'officialisation de nouvelles négociations avant la fin de l'année 2022 pour réaborder le sujet des salaires car on a des salariés sur le site de Segré et dans le groupe Hutchinson qui, après 15 à 25 ans d'ancienneté, sont trop proches du SMIC."
Le site compte environ une centaine d'intérimaires et environ 600 CDI. L'avancée demandée de ces nouvelles négociations annuelles obligatoires 2023 avant fin 2022 entre aussi en lien avec des embauches massives en CDI, des intérimaires et CDD en place sur le site.
"On a des intérimaires qui sont en place depuis plus de 6 à 18 mois, on demande leur embauche immédiate et des investissement industriels pour l'avenir de notre usine."
Environ 80 personnes à Segré
"On demande à ce que le groupe TotalEnergies aille vers un investissement d'efficacité énergétique de haut niveau, soit une meilleure isolation, des changements de système de chauffage et de régulation de nos machines."
Environ 80 personnes étaient présentes pour ce rassemblement qui se tenait de 12 h à 14 h.
Aujourd'hui, 18 usines où la CGT est présente étaient en grève sur 25 sites industriels en France.
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