En janvier 2022, le monastère l’Olivier a fermé ses portes à Château-Gontier (Mayenne). Le centre hospitalier du Haut-Anjou (Château-Gontier/Segré), le propriétaire du lieu, cherchait à lui affecter une nouvelle fonction. C'est chose. Il l'a vendu en octobre 2022 à l'association Habitat et humanisme. Le compromis est signé.
Une nouvelle vocation a été trouvée pour le monastère l'Olivier. Le 20 octobre 2022, le conseil de surveillance de l’hôpital de Château-Gontier/Segré dans le Haut-Anjou entre Mayenne et Maine-et-Loire a autorisé la vente à l’association Habitat et humanisme Sarthe/Mayenne pour 350 000 €.
Habitat et humanisme
Sœur Annie Morillon, la dernière religieuse du monastère, est ravie. « L’essentiel, c’était de garder la chapelle du monastère l’Olivier afin que les gens puissent toujours prier. J’ai confiance », déclare la religieuse, installée dans une communauté de dix religieuses à Pont-L'Abbé près de Quimper (Finistère), depuis le 6 avril 2022.
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Fondée en 1987 par le père Bernard Devert, Habitat et humanisme répond à l’exclusion et à l’isolement de personnes en difficulté. Ses missions : le logement accompagné, l’accompagnement de la dépendance et un volet urgence, via l’accueil de réfugiés.
Implantés dans la Sarthe depuis une dizaine d’années, « nous avons l’objectif de nous installer en Mayenne, à Laval, d’ici quinze jours, avec des bureaux et une escale solidaire », confie François-Daniel Veaudor, le président d’Habitat et humanisme Sarthe/Mayenne, qui gère déjà une cinquantaine de logements, « 250 d’ici 2026 ».
Loger des familles fragilisées
Dans l’ancien monastère l’Olivier à Château-Gontier, une pension de famille verra le jour en 2024, après la rénovation de l’ensemble immobilier et la création de l’hôtel hospitalier, qui empiétera sur le jardin sur 600 m2 à 800 m2, à proximité de l’ancienne voie ferrée.
Les familles en situation précaire auront un prix de loyer fixé en fonction de leurs ressources. « Nous sommes en lien avec les services sociaux », indique François-Daniel Veaudor.
Dès février 2023, vu le bon état du monastère l’Olivier et les services rendus par les religieuses en leur temps, l’association accueillera deux à trois familles, « pour faire vivre ce bel endroit ».
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