comme l’hôpital. (©Haut Anjou)[/caption]
La ville de Château-Gontier-sur-Mayenne veut se doter d’une nouvelle chaufferie fonctionnant à la biomasse à la fin de l’année 2025. Selon les estimations, elle pourrait couvrir 35 % de la consommation totale de chaleur de son territoire.
Le sujet a été évoqué lors d’une séance du conseil municipal, fin octobre 2022. Les élus ont voté en faveur de la mise en place d’une délégation de service public pour la création de ce réseau.
Alignement des planètes
La collectivité veut profiter d’un appel à projets de l’Ademe (Agence de la transition écologique) lancé en mai 2022 qui lui permettrait de bénéficier d’une subvention sur les démarches préalables.
Ce projet est mis sur la table alors que le chantier du nouveau complexe sportif de la route de Laval suppose le changement d’une chaudière bois, construite en 2006, qui sera bientôt obsolète.
Ce réseau de chaleur viendrait alimenter la partie est de la commune nouvelle, du faubourg aux zones d’activité de Bellitourne.
Pour l’instant, deux options sont possibles.
La première viserait à desservir le lycée Pierre-et-Marie-Curie, le collège Paul-Émile-Victor, l’intégralité des équipements sportifs de la route de Laval, le centre hospitalier du Haut-Anjou, certains bâtiments comme le foyer de l’Iliade habitat jeunes, l’Adapei et les Ursulines.
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La seconde option se base sur l’hypothèse d’un périmètre plus large qui s’étendrait davantage au nord de la ville, en ayant la possibilité d’alimenter des bâtiments industriels comme SNV, Réauté, V and B, jusqu’au centre E. Leclerc.
« L’avantage de ces périmètres, c’est qu’on a des équipements consommateurs d’énergie et qui sont assez concentrés dans un espace géographique. »
Mise en service en 2025
Après une réunion, le 29 septembre 2022, où cette étude a été présentée aux représentants des bâtiments concernés, la commune attend leurs réponses.
En fonction de celles-ci, le conseil municipal sera amené à délibérer sur ce projet pour constituer un montage juridique et une convention.
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Les élus devront choisir entre une délégation de service public (en désignant un opérateur privé qui sera chargé de construire et gérer ce système) ou une forme de société publique locale (comme c’est le cas d’Angers Loire métropole).
Le maire a ajouté que ce projet pourrait aboutir avant la fin de son mandat.
En lien avec ce projet, Philippe Henry ne cache pas qu’il a une petite idée derrière la tête : « L’intérêt serait de coupler cette chaudière avec du biogaz produit dans le méthaniseur. »
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