Environ neuf entreprises participeront à la cinquième journée DuoDay sur le territoire du Segréen (Maine-et-Loire), jeudi 17 novembre 2022.
Une journée nationale proposée dans le cadre de la semaine européenne sur l’emploi des personnes en situation de handicap, qui a pour but d’associer une personne en situation de handicap en duo avec le salarié d’une entreprise publique ou privée, pour une immersion dans son quotidien professionnel.
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Passerelle inclusive
C’est dans cette optique inclusive que l’association Cap Anjou bleu, qui gère l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) et l’entreprise adaptée de Noyant-la-Gravoyère (Maine-et-Loire), s’inscrit.
Des travailleurs comme Baptiste, Quentin, Thomas ou encore Emma vont découvrir pour la première fois d’autres domaines professionnels, durant une journée.
"Je veux voir une autre activité, qui est la couture", explique Baptiste, qui sera chez Antonia Couture à Segré (Maine-et-Loire). "Il faut que les deux personnes qui composent le duo donnent de leur propre personne."
S'inscrire dans une démarche à plus long terme
Découvrir "le milieu ordinaire" est donc ce qui anime ces jeunes motivés, qui sont au cœur du projet. "Emma sera agent polyvalent en duo sur l’accueil de jour", explique Sylvie Laroche, directrice de la résidence Sainte-Claire à Noyant-la-Gravoyère (Maine-et-Loire).
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"C’est elle qui va nous guider, on peut accompagner mais pas choisir à sa place. Avec le DuoDay, l’idée pour nous est de s’inscrire dans une démarche à plus long terme."
Bien qu’il ne soit pas dans une "dynamique d’embauche", Olivier Binet, multiplicateur de semences à Bel-Air de Combrée (Maine-et-Loire) depuis 2020 avec Misengraine, veut tout simplement accueillir et partager avec la personne qu’il accueille, comme Thomas.
De son côté, Lidl entend "démystifier la notion du handicap", comme le mentionne Adrien Suhard, responsable régional santé et qualité de vie au travail.
"En travaillant avec des personnes en situation de handicap, on donne quelque chose mais on apprend beaucoup en retour", poursuit Denilza Rodrigues, gérante d’Antonia Couture.
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