Yves Boisbouvier (66 ans) et Jean Faverais (75 ans) veillent sur le bois situé entre L’Hôtellerie-de-Flée et La Ferrière-de-Flée, commune déléguée de Segré-en-Anjou-bleu (Maine-et-Loire).
« On intervient sur environ 200 hectares, dont deux terrains privés. Sur un terrain de l’armée d’environ 140 hectares et sur celui d’un propriétaire de 20 hectares », explique Yves Boisbouvier.
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Les deux hommes, vivant respectivement à Bécon-les-Granits et La Chapelle-sur-Oudon (Maine-et-Loire), sont gardes-chasse particuliers. Ils exercent cette fonction en tant que bénévole, par passion, mais pas que.
"Notre fonction est d’assurer la surveillance, de faire de la prévention, de relever les infractions de chasse tant que par les adhérents que par les chasseurs sans droit, assurer les missions techniques telles que la destruction des nuisibles comme les renards, la fouine."
"On peut être soit bénévole, soit rémunéré mais le travail reste le même. Évidemment, il faut avoir son permis de chasse."
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Pour cela, il faut avoir au minimum 18 ans, être de nationalité française et effectuer une formation juridique et spécifique pour la chasse.
Prêter serment
"À son issue, on nous délivre un document prouvant notre aptitude", expliquent-ils. "Il faut avoir un casier judiciaire vierge."
Avant d’être commandité par un propriétaire qui a un droit de chasse, on doit prêter serment au tribunal d’instance d’Angers (Maine-et-Loire). Dès que c’est fait, on nous attribue la carte de garde.
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Sans le savoir, ces deux amis de longue date se sont retrouvés à faire la formation de garde-chasse à la fédération de la chasse.
« On s’est retrouvés en juin 2011 pour faire la formation. On a été assermentés en même temps », termine son ami.
Le hasard fait bien les choses, puisque les deux amis se sont à nouveau retrouvés plus tard, dans le même bois. « Jean était déjà garde-chasse chez le propriétaire. »
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« De mon côté, j’étais garde-chasse sur la partie militaire », sourit Yves. Finalement, les deux hommes ont été assermentés sur les deux terrains. Ces derniers temps, les deux hommes font face à un autre fléau, les dépôts sauvages d’ordures. « On a porté plainte », concluent-ils.
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