Dans le village de Gennes-sur-Glaize (Mayenne), près de Château-Gontier (Mayenne), tout le monde se pose et formule cette question : quand la déviation va-t-elle ouvrir à la circulation ? Le sujet revient au moins une fois par jour dans les conversations au bar tabac tout proche, Le Gennois.
Cette nouvelle voie, qui relie la RD589 et la RD15, vise à permettre un accès sécurisé pour la circulation des poids lourds et des engins agricoles. Elle aura aussi pour objet d’optimiser la connexion à la RD28 sur un carrefour au cœur de la commune.
Une rampe
en cause
Les travaux ont débuté au printemps et le chantier est terminé. Pourtant, il reste des barrières et des panneaux mentionnant « chantier interdit au public ».
Le maire de la commune nouvelle de Gennes-Longuefuye, Michel Giraud, explique la raison principale de ce retard. « Il y a une rampe qui n’est pas tout à fait conforme au plateau. Elle doit être reprise le 7 décembre. Les travaux doivent durer une demi-journée. »
Pour autant, la route ne va pas accueillir de véhicules avant le 15 décembre. « Une fois que les travaux de reprise seront terminés, il y aura une délibération à prendre et une conformité des panneaux à prendre », prévient le maire qui souligne que désormais « la patience va être de courte durée ».
Dès lors, il restera quelques démarches administratives à honorer. « On sera en mesure de l’ouvrir à titre communal. Ensuite, il faudra que toutes les démarches pour transférer la route au Département soient faites. La voie qui vient d’être construite deviendra départementale et l’actuelle route 589 qui rejoint le bourg deviendra communale », détaille l’élu.
Nouvel axe
très attendu
Il est conscient de l’attente des habitants. « C’est un projet que l’on veut faire depuis longtemps. Son intérêt est de résoudre un problème d’accessibilité pour les poids lourds, le matériel agricole et les cars scolaires, qui devaient faire des détours. La route de Châtelain est compliquée pour accéder et pour sortir. Heureusement, nous n’avons pas eu d’accident notoire. Je pense que les gens faisaient attention », estime Michel Giraud.
Effectivement, cette opération préoccupe la commune depuis quelques années déjà. Après les démarches pour acquérir les terrains, la première intervention, menée pour adapter le cours d’eau la Glaize, remonte à 2012.
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