Les cas de féminicide sont en hausse en France, et les violences intrafamiliales, surtout conjugales le sont également. Le territoire rural du Pays de Craon (Mayenne) n'est pas épargné. Les gendarmes ont souhaité prévenir ces violences en sensibilisant des élèves le 1er décembre 2022.
Le lieutenant Cédric Chaki, commandant de la communauté de brigade de Craon et la gendarme, Morgane Foulon, de la Maison de protection familles se sont retrouvés devant les lycéens de terminale de la Maison familiale de l'Oudon.
Aujourd’hui, la situation familiale semble s’être arrangée puisque la mère de Stephen a changé de logement et son beau-père poursuivi. Ce témoignage illustre l’emprise de femmes par leurs conjoints.
Mettre fin à la spirale de l’enfer
Le cycle des violences conjugales est toujours le même décrit la gendarme Morgane Foulon : un climat de tension au sein du couple, une explosion de violence, puis des justifications, avant le retour à la lune de miel, et ainsi de suite, pendant des semaines, des mois voire des années.
« À un moment donné dans votre vie, vous serez peut-être témoin de violences conjugales, il faut en parler », explique Morgane Foulon. La victime souffre de violences physiques, de troubles psychologiques, de syndrome de stress post-traumatique, dépression, etc.
« Dans les violences conjugales, la surenchère est permanente. Le harceleur ne donne aucune explication. Il ne se rend pas compte qu’il est un salaud », insiste le colonel Audeew.
Les violences prennent diverses formes : la manipulation, l’isolement de la victime et le viol, en cas de non-consentement.
« Les enfants, eux, doivent être extraits de la cellule familiale, pour leur épargner ces scènes de violence traumatisantes », complète le lieutenant Cédric Chaki, commandant de la communauté de brigade à Craon.
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