Si la flambée de l’énergie ne s’est pas encore répercutée sur la facture de la boucherie située place Camille-Quinefault à Château-Gontier (Mayenne), le patron, Éric Boisramé, est inquiet, au 9 décembre 2022.
Un bouclier de compensation instauré par l'Etat est prévu pour faire face à la hausse de l’énergie.
Mais pour que les commerçants puissent prétendre y avoir droit, ils doivent remplir certaines conditions.
Éric Boisramé est dépité. « 1 000 € de charges en plus par mois, cela peut remettre en cause notre activité, d’autant plus qu’on a du mal à recruter un ouvrier, et pourtant on paie bien », déclare l'artisan.
Un avenir incertain
Boucher depuis dix-huit ans, et depuis six ans à Château-Gontier, Éric Boisramé s’interroge. Chose certaine, il ne fera pas la rénovation de la boucherie comme prévu.
À la boucherie, l’énergie consommée est liée aux vitrines réfrigérées, frigos, fours et cuisson.
Éric Boisramé n’a pas trop le moral : « Il y en a qui vont mettre la clé sous la porte, c'est sûr. Pour certaines boucheries, c’est 10 000 € de plus par mois. »
À lire aussi
Le syndicat des bouchers de France sont allés à Paris à l'Assemblée nationale, le 29 novembre 2022 plaider leur cause auprès des députés.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.