Ils veulent réagir à la décision, prise par le conseil municipal de Candé (Maine-et-Loire)en octobre 2022, de fermer les portes de la piscine à partir du 30 juin 2023.
Des usagers de l’établissement, qui vivent à Candé et dans ses environs, ont lancé une pétition le 11 novembre 2022 sur le site internet petitionenligne.fr.
Les autres piscines sont éloignées
Karen Duffy-Boutin, habitante d’Angrie (Maine-et-Loire), utilisatrice régulière de la piscine, est à l’initiative de cette démarche.
« J’ai lancé cette pétition après une discussion avec plusieurs usagers. Je suis inscrite à trois cours différents et je la fréquente trois fois par semaine. S’il n’y a plus la piscine de Candé, il faudra aller à Ancenis (Loire-Atlantique), Châteaubriant (Loire-Atlantique) ou Segré (Maine-et-Loire). Mais je n’ai pas envie de faire une demi-heure de route pour nager trois quarts d’heure. Et on ne peut pas tous aller nager à Segré », estime la pétitionnaire.
Karen Duffy-Boutin a observé que l’offre s’est déjà considérablement réduite.
Elle insiste sur le fait que la natation et son apprentissage constituent « un enjeu de sécurité ».
Chercher des idées pour la sauver
Avec cette pétition, Karen Duffy-Boutin n’entend pas seulement se positionner dans l’opposition à la fermeture de la piscine. Elle veut chercher des solutions à soumettre aux élus pour sauver l’établissement.
« Notre démarche n’est pas de taper sur les élus. On veut être force de propositions pour trouver des solutions afin de sauver cette structure essentielle au bien-être. C’est un enjeu de santé publique. »
Elle souhaite aussi solliciter les communes voisines, dont les écoles et les habitants fréquentent le bassin de Candé.
Parmi les solutions, Karen Duffy-Boutin évoque « une gestion mutualisée des piscines du secteur ».
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Ce choix ne dépendrait pas de la seule ville de Candé. Il supposerait que les élus d’Anjou bleu communauté le décident.
Elle propose également un recours à la géothermie. Ce scénario avait déjà été évoqué en conseil municipal par les élus en octobre 2022. Il semble impossible compte tenu de la situation financière de Candé, qui ne lui permet pas d’emprunter.
Karen Duffy-Boutin lance une autre proposition :
« On peut sans doute solliciter des subventions de l’État et de la Région. Ces subventions pourraient servir, par exemple, à mettre des panneaux solaires sur le toit de la piscine. »
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