En décembre 2022, d'importants travaux de renouvellement de matériel de manutention et de création de nouveaux silos de stockages touchent à leur fin, à l'usine la Samab à Craon (Mayenne).
Les travaux ont été engagés en juin 2022. Ils se terminent en janvier 2023. La direction de la Samab a décider de compléter ces travaux par l'ajout de six nouveaux silos de stockage de matières premières.
L’usine va passer d’une capacité de stockage de 4 200 m3 à 4 600 m3. Pour préserver le matériel, les silos sont désormais bardés.
Au final, les travaux s’élèvent à quelque 1,5 million d’euros, ce qui représente un gros investissement.
Les objectifs de la coopérative de fabrication d’aliments pour bétail sont clairement affichés pour les prochaines années. Il s’agit de diminuer les coûts liés aux matières premières, dans un contexte économique plus difficile.
« On n’a pas pour but de chercher à augmenter notre production », admet Sébastien Guédon, le responsable de la Samab à Craon.
Au sein d'un groupe
Créée en 1967, la société est devenue une coopérative d’aliments conventionnels à partir de 1990. Aujourd’hui, la Samab, située rue de la Gare à Craon, fait partie du groupe Terrena.
Il existe une seconde société Samab, spécialisée celle-là dans les aliments bios ; elle se situe à Teillé (Loire-Atlantique).
L’usine de Craon fabrique des aliments à 70 % destinés pour nourrir les bovins et à 30 % pour les porcs.
« On est à 100 000 tonnes par an contre 90 000 tonnes il y a cinq ans. La capacité est de 120 000 tonnes », indique Sébastien Guédon, responsable d’usine.
Difficile de recruter
La Samab à Craon compte une vingtaine de salariés avec l’équipe de production, les chauffeurs, la partie maintenance et les bureaux administratifs.
« C’est une usine pour ruminants de prémélange de matières. On travaille, ici, en trois huit du lundi matin au samedi matin. On distribue essentiellement les éleveurs locaux, à presque 80 %, et le reste en Normandie », déclare Sébastien Guédon.
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La Samab recrute, « mais c’est difficile de trouver des doseurs et des granuleurs. On essaie de former nos opérateurs sur tous les postes », confie le responsable d'usine.
« Aujourd’hui, le management, c’est ce qu’il y a de plus compliqué dans une entreprise comme la nôtre. À côté de cela, on a un outil performant. »
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