Couple d’artistes, Frank Veyrine, le magicien et Élodie Common, la danseuse, se sont établis à Bouchamps-lès-Craon (Mayenne), en 2021. Ils ont plein de projets qui vont sortir de la boîte à magie, à partir de fin janvier 2023.
Avec leur spectacle Fortiche et Fastoche (2018), ils animent des campings. Le reste du temps, ils écarquillent les yeux des clients du cabaret le Live à Château-Gontier (Mayenne). Ils font aussi de l’événementiel : écoles, comités d’entreprise, théâtres, etc. « La magie touche tous les publics », déclare Frank Veyrine.
Des projets, le couple en a plein. Frank Veyrine explique : « transformer le hangar de notre maison en studio de répétition ; viser les programmations culturelles ; créer un groupe d’artistes pour les tournées. »
Élodie Common, sa compagne, se sédentarise pour élever leur fils de 6 mois. Frank repart en duo, avec un nouveau, Édouard Nox.
L’aventure
Frank Veyrine, le Marseillais de 37 ans, et Élodie Common, la Sarthoise écumaient déjà les campings, quand leurs routes se sont croisées en 2013. Un ex-recruteur d’animateurs devenu directeur artistique les ralliera à son projet de troupe à Angers (Maine-et-Loire).
À force de persévérance, ils sont remarqués par un groupe spécialiste en campings et décrochent leur premier contrat pro. En 2015, ils sont intermittents.
Frank et Élodie ont eu le même parcours d’animateurs saisonniers pour un voyagiste, pendant dix ans, avec des postes divers, qui les emmènent en Méditerranée.
« J’ai commencé à Villars-les-Dombes (Ain) en 2004, se rappelle Frank. Après les lotos, le DJ, à mes débuts, je me suis perfectionné dans le close-up, la magie de proximité. La scène me plaisait ».
À Morzine (Haute-Savoie) en 2012, Frank « découvre la grande illusion », les tours de magie avec trucages. Il se fait fabriquer des grandes boîtes à secret (qui donnent l’illusion de découper des personnes).
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Il s’exerce avec des colombes, des serpents. Il s’aguerrit, en fréquentant les boutiques spécialisées, lit beaucoup sur le sujet. Il participe aux congrès de la prestidigitation. Sans cesse, il manipule « des cartes et pièces ». C’est bluffant. « Ça me réveille la nuit. »
Un enfant fasciné
Depuis son premier tour de magie, avec le livre de coloriage que lui offrit son père à la suite d’une visite au musée de la magie à Blois (Loir-et-Cher), lorsqu’il avait 4 ans, et les après-midi récréatifs à l’école du cirque à Lyon (Rhône-Alpes), Frank Veyrine s’est fié à son instinct, guidé par sa passion.
Pour surprendre les copains à l’école, il a refait les tours qu'il avait appris dans ces magazines.
Avec sa baguette magique, il donnait « des spectacles de Noël aux enfants que ma mère, assistante maternelle, gardait », se souvient-il.
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Après des études d’hôtellerie en lycée pro à Lannion (Côtes d'Armor), sans grande conviction, « mais parce que j’aimais le contact, j’ai découvert les clubs de vacances grâce à ma grand-mère. J’ai su alors que je voulais être dans l’animation ».
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