Segré-en-Anjou-Bleu. Segré : l'enfance avec l'artiste Sophie Chopin, au salon Antiquités brocante

"On s’y retrouve bien avec ce côté exposition en plus. Certains visiteurs viennent pour les brocanteurs et d’autres pour l’artiste. Et ils en profitent en même temps pour s’intéresser à l’autre partie de l’événement."

"C’est un juste milieu", résument Audrey Taillandier et Pierre Journiac, respectivement directrice du parc des expositions et brocanteur professionnel à Segré (Maine-et-Loire).

Pour la 20^e édition de l’évènement, Sophie Chopin partagera son savoir-faire et ses créations. Entre 30 et 40 œuvres devraient être installées.

Du vivant

"Je vais apporter des portraits, des créations à base d’objets de récupération plus ou moins imposants, des sculptures, des petites reproductions de portraits, etc.", annonce l’artiste, de retour sur ses terres familiales à Chambellay (Maine-et-Loire) depuis une quinzaine d’années.

"Je propose des portraits du vivant. Des personnes ou des animaux. Le plus souvent à partir de photos, pour un côté pratique. J’aime les croquer dans un univers assez ancien, avec des costumes d’époque."

"Mais comme je fais du sur-mesure, je m’adapte aussi aux envies de chacun", détaille l’artiste. "Par exemple, si on me demande de faire le portrait d’un chihuahua et que la personne est fan de golf, je vais mettre des petits habits de golfeur au chien."

Plein de jouets

Lors du salon, elle proposera justement de réaliser des portraits de personnes sur place. Une des collections de l’artiste, ancienne journaliste télé à Paris (Île-de-France), attire particulièrement l’œil.

Elle a composé une série de tableaux en assemblant une multitude de petits jouets récupérés ici et là. "Mes matériaux, c’est l’humain et l’enfance. Les figurines, c’est un peu ce qui a sauvé mon enfance."

Cette collection prend la forme, pour la plupart des œuvres, de miroirs aux contours composés de jouets amassés.

"Quand on regarde le tableau, on retrouve en quelque sorte l’enfant qu’on était. Mais le reflet dans le miroir nous montre que la réalité est différente", explique l’artiste.