« C’est inacceptable », « c’est lamentable », s'indignent les près de 70 manifestants rassemblés devant la sous-préfecture de Segré (Maine-et-Loire), jeudi 16 mars 2023 au soir.
Cette mobilisation s'est décidée tardivement, après le 49-3 engagé par le gouvernement sur le texte reculant l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
"Que ce soit les votes ou le 49-3, les 64 ans c'est non, on n'en veut, pas personne n'en veut", clame Pascal Mahé, secrétaire de l'union locale CGT de Segré. Et d'annoncer : "Il y a de grandes chances que d'autres actions voient le jour. ça va être différent de d'habitude où on déclare, là ce soir on n'a pas déclaré."
Les syndicats toujours unis
L'intersyndicale du segréen s’organise pour préparer la suite du mouvement contre la réforme des retraites. "Je pense qu'on va tenir le blocage comme Macron fait devant nous. Il ne veut rien entendre et nous non plus on ne veut rien entendre", rebondit Frédéric Dauvier, secrétaire de la section locale Force ouvrière.
Les syndicats continuent de rester unis malgré les semaines qui passent. "On ne va pas lâcher, on ira jusqu'au bout", déclare Isabelle Jarry pour la CFDT.
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Sur Segré, l'intersyndicale a prévu de se réunir lundi 20 mars 2023 pour prévoir les mobilisations à venir, alors qu'une rencontre est toujours prévue avec le député de la 7e circonscription du Maine-et-Loire, Philippe Bolo, vendredi 17 mars à 17 h à la bourse du travail, place du Port.
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