Une maison semi-autonome est en train de voir le jour à Grugé-l’Hôpital (Maine-et-Loire).
« L’objectif c’était d’être en accord avec nos convictions, pas trop de parpaings, éviter au maximum le ciment, le béton. Et être plutôt sur une maison en bois, qu’on trouvait plus chaleureuse », présente Johan Delahaye, qui, avec sa compagne Cyrielle, s’est lancé dans ce projet de vie.
Des convictions
Ces valeurs transparaissent déjà dans leur quotidien. « Mon mari est exploitant en agriculture biologique et moi je vais au travail en voiture électrique. »
Pour mener à bien leur projet, ils ont fait appel à un architecte de Vertou (Loire-Atlantique), qui est spécialisé dans la construction de maisons autonomes. Celui-ci leur a proposé plusieurs types de maisons.
« Ce n’est pas le plus petit modèle », précise Johan. Leur future maison fera ainsi 100 m2 au sol pour 80 m2 habitables. Un choix qui correspond à leur budget (270 000 €, terrain compris) et surtout à leurs besoins, explique Cyrielle.
Toujours dans cette démarche environnementale, le couple a ensuite travaillé avec des entreprises locales.
« La plupart des artisans sont de la région des Pays de la Loire et ont l’habitude de travailler avec l’architecte », détaille Cyrielle.
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Tout est pensé afin de limiter la consommation de ressources. « On va mettre une toilette sèche pour éviter d’utiliser de l’eau. Il y aura donc le compost et on va mettre deux cuves enterrées au fond du jardin, pour la machine à laver et arroser le potager. »
Et son mari d’ajouter : « Pour se chauffer, on va installer un poêle bouilleur à pellets. »
« Donner envie aux gens »
Concernant l’électricité, l’autonomie n’est pas dans leur projet, en raison de certaines contraintes.
Ils n’habitent pas encore dans leur maison en bois mais se projettent déjà avant leur emménagement, prévu à l’automne 2023.
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Pour limiter les déchets organiques et tondre l’herbe, ils ont aussi leur petite idée. « On aimerait mettre des poules et des petits animaux pour entretenir une partie de la parcelle. »
Et de conclure : « Il y a une urgence climatique qui est là. Nous, c’est à petite échelle, c’est une maison. Mais on se dit que, si on en parle autour de nous, peut-être que ça va donner envie aux gens. »
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