Benoît Deziles-Legros revient des championnats d’Europe de billard français, qui se sont tenus en Turquie en avril 2023.
« Je me suis classé 7e. Jouer les quarts de finale est mon meilleur résultat », se réjouit celui qui évolue en catégorie Masters, la plus haute en France. Dès son retour, il a d’ailleurs obtenu deux médailles d’argent aux championnats de France.
Il pratique le billard français depuis le plus jeune âge.
Il revient sur ses débuts. « Au départ, c’est un ami dont le grand-père avait un billard chez lui qui m’a emmené. Puis, j’ai découvert dans un club », se souvient-il.
Et d’ajouter : « On m’a montré un peu et j’ai été assez fasciné par tout ce qu’on pouvait faire avec trois billes. Leur bruit, comment faire pour construire des séries, enchaîner les points, repositionner les billes… c’est ça qui me plaisait. »
La volonté de transmettre
Il n’en a pas fait son métier, mais la passion ne l’a jamais quitté. « J’ai passé le brevet d’État pour pouvoir enseigner le billard mais j’ai fait le choix de ne pas devenir professionnel. Je suis professeur de lettres au collège. »
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Celui qui aime la transmission vient régulièrement au club de Segré (Maine-et-Loire).
« Je viens m’entraîner ici depuis deux ans pour la convivialité, voir les amis, échanger, donner des conseils. »
Avec son travail au collège, il pratique moins qu’à ses débuts mais s’exerce toujours beaucoup.
Et d’ajouter : « J’ai entrepris des travaux pour installer un billard chez moi. Ça va faciliter les choses pour jouer un peu tous les jours. »
Concilier le billard avec le collège
Benoît Deziles-Legros insiste sur l’importance de s’entraîner, comme pour tous les sports.
« Il faut être en forme. Ça demande quand même beaucoup de dépenses d’énergie en concentration. Les parties peuvent être très longues. En championnat, je fais attention à l’alimentation, au sommeil, etc. »
Malgré les cours qu’il donne au collège, il trouve du temps pour les grands championnats.
« Le chef d’établissement est assez conciliant et je rattrape les cours quand ce sont des échéances nationales ou internationales », explique le professeur de lettres.
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Benoît ne compte pas s’arrêter de sitôt et vise plus haut, mais il reste très humble sur son sport.
Et de conclure : « Il y a quand même beaucoup de Français qui sont bien classés au niveau international. »
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