Avec les Jeux olympiques de Paris en 2024, la société Nérual à Cossé-le-Vivien (Mayenne) a vu ses demandes exploser, en mai 2023.
Le constructeur de buts, d’abris de touche, de mains courantes, pare-ballons, etc. a vu son activité augmenter.
L’entreprise Nérual a été créée en 1991 par Patrick Laurent, l’inventeur du célèbre décrottoir de chaussures à crampons, sur lequel un brevet avait été déposé.
Il avait séduit jusqu’au club de la Juventus de Turin.
En 2005, son fils Aurélien a racheté la société, qui s’est développée.
Une douzaine de salariés y travaillent et parfois pour de grands clubs comme le PSG, l’OM, le Stade rennais, etc.
Les JO dopent les commandes
Depuis deux ans, la société travaille encore davantage avec des collectivités.
Avec les JO à Paris en 2024, beaucoup de communes ont des aides financières importantes, jusqu’à 80 % pour des équipements de sport.
Alors, forcément, les city stades et autres équipements sont très prisés et le carnet de commandes de Nérual "est bien garni", indique le dirigeant.
Rajoutez à cela les grands évènements comme la coupe du monde de foot hommes au Qatar, celles des féminines et de rugby hommes qui arrivent, cela fait du travail.
Pose et prix
Si la fabrication suit, c’est côté pose que c’est plus compliqué.
Autre problématique actuelle à gérer : les prix.
"En électricité, j’avais renégocié, on s’en sort donc bien. Mais le prix du gaz a doublé et les commandes d’acier sont multipliées, le prix prenait entre +20 et +80 % suivant les périodes."
Le chiffre d’affaires a progressé de plus de 20 % "mais avec des marges bien moindres", souligne le dirigeant.
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