C’est un constat qui ressemble à celui des autres ADMR (aide à domicile en milieu rural). L’antenne de Cossé-le-Vivien (Mayenne), qui gère les secteurs de Cossé, Astillé, La Chapelle-Craonnaise, Courbeveille et Cosmes "a subi un revers d’heures", expliquent la présidente, Liliane Lemoine, et la vice-présidente, Marie-Hélène Demenais.
Elle est passée de 17 505 h pour 207 bénéficiaires, en 2021, à 16 577 h pour 198 clients en 2022, soit 928 h de moins.
L’aide privilégiée
Le portage de repas à Cossé a, lui, progressé de plus de 1 000 repas entre 2021 et 2022, passant de 40 foyers à 47 foyers.
L’équipe est composée d’un peu moins d’une vingtaine d’agents, "pour beaucoup à temps partiel".
Le manque de recrues augmente les rythmes pour les agents en place, ce qui provoque, avec la fatigue et l’usure, "des arrêts" chez certains et donc des difficultés d’élaboration des plannings.
La profession souffre d’un manque de valorisation (notamment salariale) à une époque où l’on pousse vers le maintien à domicile le plus tard possible.
Le permis voiture est aussi "indispensable".
L’association soigne ses agents avec des formations proposées ou encore des moments collectifs "qu’on a enfin pu relancer après la période covid".
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