Samedi 10 juin 2023, le jubilé des jardins familiaux a été fêté, en présence de cinq présidents qui se sont succédé au sein de l’association et d’élus, à Château-Gontier (Mayenne).
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Le maire honoraire, Jean Arthuis, à l’origine de l’acte fondateur de ces jardins ouvriers, a rappelé « qu’à l’époque de la construction d’immeubles collectifs, et alors que le pont de l’Europe n’était pas encore édifié, une demande s’était exprimée pour avoir des jardins ».
Une belle aventure
C’est donc en 1973 que sont créés les jardins familiaux. Avant cette date, ils étaient dispersés sur quatre sites : Le Touziau, Beaulieu, Le Martrais et Villeneuve.
En 1980, le comité des jardins familiaux a vu le jour ; l’ancien chef jardinier de la ville, Arsène Régnier, l’a présidé jusqu’en 1989. Puis Thérèse Journault, de 1989 à 1996.
Jean-Yves Moussay reprendra le flambeau de 1997 à 2009. Est alors décidé de « changer les abris de jardins », qui ressemblaient plus à des cabanes de fortune.
De 2009 à 2012, sous l’égide de Rémi Gélineau et son équipe, est déposé un dossier pour concourir aux Plus beaux jardins de France, en 2013 ; et il fera installer une toilette sèche.
Plus beau jardin de France
Après la présidence de 2012 à 2013 de Joseph Saulnier, une femme vient à nouveau aux commandes, Jeanne Dallaud. Le label du plus beau jardin de France arrivera à ce moment-là.
Yannick Coroller, le président depuis 2017, observe que « toutes les parcelles sont louées. Elles rassemblent 250 jardiniers de toutes origines, dont une trentaine de femmes ».
Au cœur de la ville, « ils sont une très belle vitrine, et plus que jamais d’actualité à l’heure des enjeux environnementaux et des produits locaux ».
Les parcelles cultivables sont « accessibles » : 25 € par an les 200 m2, 15 € les 100 m2.
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