Chez NEP (Nettoyage d'emballages plastiques), on ne lave pas les œufs mais les alvéoles dans lesquelles ils sont posés au sein des élevages. L'entreprise s'est installée en octobre 2021, sur la zone de La Ramée, à Candé.
Des normes strictes
Elle y a démarré ses activités dès février 2022, après avoir complètement transformé le site. « Une opération rondement menée grâce à la réactivité d'Anjou bleu communauté, et aux artisans locaux qui ont réalisé la quasi-totalité de l'aménagement », se réjouissent Valérie et Bruno Teffaine, les propriétaires. Le site, anciennement occupé par Manitou, a été racheté à ABC. Bruno Teffaine a toujours exercé dans le transport, alors que Valérie a tenu une station-service durant vingt-six ans. « On cherchait depuis cinq ans à créer notre affaire. Sur Angers, les prix sont trop élevés », reconnaît Valérie Teffaine. Originaire de Brain-sur-l'Authion, le couple a trouvé son bonheur à Candé, parfaitement située au centre de leur rayon d'action.
Chaque semaine, cinq camions emportent les œufs des poulaillers chez Igreca, une usine à Seiches-sur-le-Loir, qui les transforme. Sur le retour vers Candé, les camions ramènent les palettes, intercalaires et alvéoles plastiques à NEP afin de les laver, les désinfecter et les remettre à disposition des éleveurs.
Auparavant, les palettes étaient en bois et les intercalaires en carton. Depuis la grippe aviaire, les normes sanitaires sont très strictes. Il fallait aller à Guingamp pour trouver une entreprise qui assure ce travail. « D'un point de vue économique et écologique, ça tient mieux la route ici », justifie Valérie. L'entreprise emploie huit personnes, principalement « des emplois locaux », précise Bruno Teffaine.
Travail robotisé
Dans l'entreprise, la manutention du personnel est limitée, avec des robots qui se chargent de la quasi-totalité du travail.
Du transport des palettes au passage par des convoyeurs vers les unités de lavage, en passant par le séchage jusqu'à la reconstitution d'une palette, tout est automatisé.
Le personnel a essentiellement une mission de surveillance de ces machines. Chaque heure, 13 000 alvéoles sont lavées, nécessitant 2 250 litres d'eau tous les jours. « Chez Igreca, on casse 6,5 millions d'œufs quotidiennement », explique Bruno Téffaine.
L'entreprise candéenne ramasse les œufs de plus de 2,5 millions de poules. Aujourd'hui, dans le bâtiment, une surface de 960 m2 est à louer. « Avec système d'alarme et de vidéo surveillance », précisent les dirigeants.
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