Au 1er janvier 2024, la route nationale 162, entre Laval et le Lion-d'Angers, va devenir une route départementale. Elle va changer de nom pour prendre celui de RD962.
En dehors du simple changement de dénomination, et du fait que cet axe routier va passer à 90 km/h (lire l'article ci-dessous), il s'agit de la première étape d'un projet au long cours pour les conseils départementaux de la Mayenne et de Maine-et-Loire.
Ces deux collectivités se sont associées pour mener des projets d'aménagement et de sécurisation de cette voie, très fréquentée.
"Cette route traverse deux départements qui ont décidé de travailler ensemble. Pour ne pas perdre de temps, nous avons anticipé. Nous avons d'ores et déjà commencé à travailler sur ce dossier en sélectionnant un cabinet d'études qui va nous accompagner dans cette mission", annonce Olivier Richefou, président du conseil départemental de la Mayenne.
Quinze ans avant un coup de pioche
Sur le calendrier des futurs chantiers, plusieurs étapes devront être respectées. "Un projet comme celui-ci, c'est entre douze et quinze ans. On parle de plusieurs centaines de milliers d'euros, sans même donner un coup de pioche", prévient Vincent Saulnier, vice-président du conseil départemental de la Mayenne.
Effectivement, des études d'opportunité seront menées de 2023 à 2025 avant une phase de concertation en 2026 et 2027. En 2028, les élus prendront une décision sur la suite de l'opération, avant le lancement jusqu'en 2029 d'études qui auront lieu en amont d'une enquête d'utilité publique.
Jeudi 15 juin, les élus des deux départements ont officiellement lancé la première étape de cette opération d'aménagement. "On veut adapter l'attractivité des territoires à travers la réflexion qu'on doit porter pour cet aménagement. Effectivement, c'est un temps long", assure Gilles Piton, vice-président du conseil départemental de Maine-et-Loire.
Pour l'instant, les élus avouent ne pas être en mesure de répondre à trois questions : quels seront les aménagements ? Combien vont-ils coûter ? Qui va payer ? Les études apporteront sans doute des réponses d'ici à 2030.
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