Lundi 3 juillet, à l'appel de l'association des maires de France, le maire d'Ombrée-d'Anjou et les maires délégués se sont rassemblés devant l'hôtel de ville pour s'exprimer face aux dégradations et violences actuelles, à la suite de la mort de Nahel, tué par un tir policier à Nanterre.
Pierrick Esnault a lu l'appel du président de l'association des maires de France, faisant part du refus de laisser le pays sombrer dans le chaos : "Nous refusons de regarder les mairies brûler, les magasins être pillés, les Français victimes d'actes injustifiables."
Et de poursuivre : "La mort du jeune homme tué a soulevé une grande émotion, la justice s'est saisie de l'affaire. Depuis, nous faisons face à un cycle inouï de violences, que rien ne peut justifier : cette véritable émotion se traduit par une délinquance de droit commun. Ces actes de violence d'une minorité sont inacceptables et pénalisent l'ensemble des habitants."
Les élus locaux se tournent vers l'État. "Les maires de France appellent l'État à rétablir l'ordre républicain, il ne peut y avoir de justice sans ordre. Ils s'emploieront à tirer les leçons de cette crise, à en décortiquer les ressorts profonds, à reconstruire la cohésion, à retisser les liens brutalement rompus... "
Pierrick Esnault a rappelé que les collectivités, les élus travaillent pour l'intérêt général. "Nous condamnons les agressions contre les élus et leurs familles, et les dégradations de biens publics. Des gouvernements précédents ont fait le choix de supprimer des postes de fonctionnaires, d'éducateurs de quartiers, de police de proximité, qui avaient démontré toute leur efficacité. Il faut que l'État reprenne ses responsabilités sur ces sujets, rétablisse la cohésion sociale."
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